Éco-Business

Exportations agricoles : Eurostat analyse la part du Maroc

Enrostat a passé au peigne fin les importations communautaires de l’Union européenne en matière agricole, couvertes à hauteur de 64% par le Maroc, l’Égypte et la Turquie. 

L’Union européenne importe de plus en plus de produits agricoles. 65% de ses besoins sont couverts par le Maroc, l’Égypte et la Turquie. L’Institut statistique européen-Eurostat confirme ce trend haussier et estime la croissance de ces importations à 17% pour le Maroc, à 51% pour l’Égypte et à 20% pour la Turquie, concernant les 4 premiers mois de 2017. Ce trio, qui se renforce de jour en jour sur ce marché, s’impose ainsi comme le principal fournisseur agricole de l’union, et ne risque pas d’être détrôné puisque la croissance des volumes exportés ne décélère pas depuis des années. Les niveaux observés par Eurostat sur les exercices 2015 et 2016 montrent une augmentation de 8% pour le Maroc pour un chiffre d’affaires de 921 millions d’euros (près de 10,3 MMDH).

À l’évidence, ce taux a plus que doublé entre 2016 et les 4 premiers mois de l’année en cours, et risque fort bien de poursuivre sur cette cadence pour finir l’année sur un taux de croissance pondéré bien supérieur. Pour l’heure, les données livrées par Eurostat font ressortir un chiffre d’affaires réalisé par le Maroc, entre janvier et avril 2017, de 551,8 millions d’euros (contre 470,6 millions sur la même période de 2016). Sur la période étudiée, le volume d’affaires concrétisé par la Turquie s’élève à quelque 145 millions d’euros contre 95,7 millions une année auparavant. L’Égypte, quant à elle, a exporté pour 139 millions d’euros, contre 116 millions à fin avril 2016.

En termes purement numériques, c’est le Maroc qui a le plus augmenté son chiffre d’affaires avec l’UE, considéré, selon le statisticien européen, comme le partenaire privilégié de l’Europe en matière agricole. Notons que le royaume sort d’une saison aride où les pluies se sont raréfiées, ce qui a négativement impacté le rendement du secteur primaire. Malgré cela, l’offre exportable a été maintenue, et sera vraisemblablement boostée par les retombées escomptées d’une année 2017 plus clémente. Le partenaire européen, fortement dépendant de ses importations agricoles, entend travailler de concert avec le trio pour garantir les flux de produits acheminés, et satisfaire les besoins de sa communauté, chose que le Maroc, l’Égypte et la Turquie entendent d’une bonne oreille.


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