Agriculture : Financement assuré pour deux projets d’irrigation
Fonds vert pour le climat, AFD, BERD…Le département de Aziz Akhannouch a bénéficié d’importants dons et prêts pour le financement de deux projets d’irrigation. Les détails.
Les bailleurs de fonds internationaux sont favorables aux projets marocains d’irrigation et n’hésitent pas à mettre la main à la poche pour les financer. Ainsi, le Fonds vert pour le climat (FVC) a approuvé, jeudi dernier l’octroi d’un montant global de 51,5 millions d’euros à deux projets portés par le ministère de l’Agriculture. Il s’agit du projet d’aménagement hydro-agricole du périmètre Boudnib, associé au Barrage Kaddoussa sur Oued Guir et le projet de sauvegarde de la plaine irriguée de Saiss.
Selon le département de Aziz Akhannouch, le projet de sauvegarde de la Plaine de Saiss vise principalement la sauvegarde de la nappe phréatique du Saiss, en apportant une dotation régularisée d’eau d’irrigation à partir de la surface (Barrage M’dez) pour substituer une grande partie des prélèvements à usage agricole. Ce projet, dont le coût s’élève à 4,8 milliards de dirhams (MMDH), bénéficiera de 120 millions d’euros de prêt octroyé par la BERD et d’un apport du FVC sous forme de dons s’élevant à 31,5 millions d’euros. Le projet d’aménagement hydro-agricole du périmètre Boudnib associé au Barrage Kaddoussa sur Oued Guir vise, quant à lui, l’adaptation de l’agriculture oasienne aux changements climatiques dans l’axe Meknès-Tafilalelt, à travers la mise en place et la gestion d’un réseau d’irrigation.
Le coût de ce projet s’élève à 836 millions de dirhams, avec un apport du FVC sous forme de don de 20 millions d’euros, et un prêt de l’AFD s’élevant à 41 millions d’euros. «Outre les retombées économiques et sociales positives, les deux projets auront une portée environnementale notable, notamment en termes d’atténuation des effets des changements climatiques et la sauvegarde de la nappe phréatique au niveau de la plaine du Saiss», précise le ministère dans un communiqué. Et d’ajouter : la mise en œuvre de ces projets se base sur une approche de partenariat public-privé. Une attention particulière sera accordée aux aspects tels que le genre, la formation des agriculteurs ainsi que l’appropriation des investissements réalisés dans le cadre du projet par les bénéficiaires.