Ville durable : Numa Casablanca lance son appel à projets DataCity
Les 10 projets retenus auront l’opportunité de passer au prototypage, grâce au soutien apporté par les partenaires du programme, à travers l’accès direct à leur expertise et à leurs données.
C’est parti pour le projet Smart City dans la capitale économique! Numa Casablanca, l’accélérateur de startups et d’innovations, vient de lancer l’appel à projets visant à sélectionner des idées devant faire de Casablanca une ville intelligente et durable à l’horizon 2020. Lancé dans le cadre de son programme d’innovation ouverte dénommé DataCity, créé en collaboration avec la ville de Casablanca et un groupement de partenaires (RATP Dev, Inwi, Michelin, Lydec et LafargeHolcim Maroc), ce concours est ouvert aux entrepreneurs, aspirants entrepreneurs, étudiants, chercheurs, etc… capables de proposer des solutions innovantes au service de la ville de demain. «Il arrive souvent que des détenteurs d’idées de projets hésitent à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale par crainte de l’échec. Notre programme DataCity permet de réduire les risques d’entreprendre en proposant à la fois des opportunités business clairement identifiées par les partenaires, un accès gratuit à de l’expertise et des données et des occasions rêvées de créer des liens privilégiés avec des premiers clients et partenaires», avancent les promoteurs pour intéresser les plus réticents des candidats. Ceci étant, il faut savoir qu’au total seuls 10 projets seront retenus.
Ces projets donneront l’opportunité à ceux qui les ont créés de passer au prototypage, en collaboration avec les partenaires du programme, notamment en bénéficiant d’un accès direct à leur expertise et à leurs données. Ils pourront également tester leurs prototypes sur des terrains d’expérimentation à des échelles réelles mis à leur disposition par les partenaires. Rappelons que le programme DataCity est né d’une envie commune : celle de relever le défi majeur que représente l’urbanisation galopante des sociétés. Le constat est simple : d’ici 2050, 80% de la population mondiale vivra en ville, et ces habitants seront à l’origine de 70% des émissions de CO2. La question n’est donc plus de savoir s’il faut changer notre conception de la ville, mais plutôt de trouver comment.
