Les crédits bancaires en hausse
Selon les indicateurs clés des statistiques monétaires de Bank Al-Maghrib (BAM) pour le mois de novembre 2016, le crédit bancaire a enregistré une hausse de 4% contre 3,8% un mois auparavant.
Près de 4%: telle est la hausse enregistrée par le crédit bancaire en novembre 2016 contre 3,8% un mois auparavant. Selon les indicateurs clés des statistiques monétaires de Bank Al-Maghrib (BAM), cette hausse s’explique par «l’évolution de 7,1%, après 6%, en octobre, des crédits à l’équipement, avec une accélération des concours aux entreprises non financières». En revanche, l’encours des facilités de trésorerie est descendu au niveau de novembre 2015, contre une progression de 1,9% en octobre.
Pour sa part, le taux de progression de l’encours à l’immobilier baisse, passant de 2,7% à 2,2%. Cela dit, il faut noter que les crédits octroyés au secteur non financier ont enregistré une hausse de 3,5% contre +3,7% le mois précédent. «Cette évolution est le résultat du ralentissement de la croissance des crédits au secteur privé à 2,5% après 2,8% et un maintien du rythme des concours aux ménages à 5%», note-on auprès de la Banque centrale. Quant aux crédits des sociétés non financières publiques, ces derniers ont enregistré une hausse de 20,2% après 19% en octobre. Par ailleurs, l’agrégat monétaire M3 a vu son rythme baisser en novembre 2016 à 5,2% contre 5,5% un mois auparavant. Il s’est établi à 1,18 MMDH.
Cette performance est principalement due «à l’accentuation de la baisse des comptes à terme de 1,7% après 1,1% un mois auparavant et une décélération de la progression des détentions des agents économiques en titres d’OPCVM monétaires à 3% après 3,5%, et des dépôts à vue auprès des banques à 7,5% contre 7,6%», explique la Banque centrale. Quant aux taux de progression des placements à vue et de la circulation fiduciaire, ceux-ci sont restés quasi-inchangés à, respectivement, 5,5% et 5,7%.
Enfin, les réserves internationales nettes se sont renforcées de 13,1% en novembre contre 14,5% un mois auparavant, alors que les créances nettes sur l’Administration centrale ont vu leur baisse s’accentuer de 3,8% à 6,8%, note Bank Al-Maghrib.