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Wilson, ce Cousteau…

Quand Lambert Wilson incarne Jacques-Yves Cousteau avec comme fils Pierre Niney, on s’attend forcément à un chef-d’œuvre. «L’Odyssée», biopic du commandant Cousteau, sortira le 12 octobre.

L’année 1948, Jacques-Yves Cousteau, sa femme et ses deux fils vivent au paradis, dans une jolie maison surplombant la mer Méditerranée. Mais Cousteau ne rêve que d’aventure. Grâce à son invention, un scaphandre autonome qui permet de respirer sous l’eau, il a découvert un nouveau monde. Désormais, ce monde, il veut l’explorer. Et pour ça, il est prêt à tout sacrifier. Selon Allo ciné, le réalisateur Jérôme Salle est un admirateur du commandant Cousteau depuis son enfance : «Cela me ramène à l’enfance… J’ai été élevé dans le Sud de la France, mes parents avaient un voilier et nous naviguions dans les endroits où Cousteau a plongé en premier, entre les Embiez, Porquerolles, toutes ces îles du Var. Je garde aussi évidemment le souvenir de ses documentaires à la télé. Dès le départ, ce personnage et son oeuvre étaient liés à ma propre vie», confie le cinéaste. L’idée de départ du projet a été déclenchée par le fils de Jérôme Salle qui ne connaissait absolument pas le commandant Cousteau.

Le cinéaste a dès lors compris que l’idole de son enfance était en train de sombrer dans l’oubli : «C’était incroyable car pour les gens de ma génération, le commandant Cousteau c’était un peu Jésus-Christ, l’un des hommes les plus connus au monde… En discutant autour de moi, j’ai réalisé qu’il était en train de tomber complètement dans l’oubli pour les moins de 20 ans, voire les moins de 30 ans. J’ai donc commencé à regarder ce qui avait été écrit sur lui. Sur internet, dans les livres, j’ai revu des documentaires et tout cela au final a réveillé une nostalgie d’enfance. Je me suis également aperçu qu’à part le film de Wes Anderson La vie aquatique, aucun projet de cinéma n’avait jamais abordé ce destin exceptionnel.

À partir de là, j’ai tiré comme sur le fil d’une pelote et j’ai vite senti un mystère: on sait très peu de choses sur Jacques-Yves Cousteau. Il maîtrisait parfaitement sa communication en se filmant avec son équipage mais sans jamais rien révéler de son intimité», explique le metteur en scène. Au début du projet, Romain Duris et Adrien Brody étaient pressentis pour se glisser dans la peau du commandant Cousteau avant que Jérôme Salle ne propose le rôle à Lambert Wilson. Quant à Pierre Niney, qui incarne Philippe, le fils de Cousteau, il était rattaché au projet dès le début mais son rôle devait être moins important.

L’acteur césarisé pour Yves Saint-Laurent a même convaincu Jérôme Salle de donner plus de place à Philippe dans le film : «Quand nous nous sommes retrouvés pour la dernière étape du tournage, sur le pont du bateau qui appareillait pour nous emmener vers l’Antarctique, nous sommes tombés dans les bras l’un de l’autre. Cela faisait si longtemps que l’on parlait de L’Odyssée, de ce voyage en Antarctique pour conclure le tournage et finalement on y était, on l’avait fait ! Pierre est un formidable acteur qui possède quelque chose de fort : un vrai sens de la narration, ce que les Américains appellent le «storytelling». Je pense qu’il saura s’en servir quand il passera à la réalisation de longs métrages, ce qui arrivera forcément un jour», affirme le réalisateur.



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