Le projet de loi contre la violence déçoit des acteurs associatifs
Lors de sa participation à la conférence sur «La 2e version du projet de loi de lutte contre la violence à l’égard des femmes», organisée mercredi à Casablanca, Asmaa El Mehdi, coordinatrice de la coalition «Printemps de la dignité» a indiqué que «le retard dans la promulgation de cette loi reflète l’absence de volonté de mettre en place une législation à même de protéger les femmes contre la violence».
La juriste Khadija Rougani a, quant à elle, relevé que la 2e version de ce projet de loi exclut plusieurs catégories de femmes de la protection juridique, dont les mères, les femmes célibataires, les migrantes et les femmes à besoins spéciaux.
Zahia Amamou, actrice associative, a souligné pour sa part que les acteurs de la société civile ainsi que la coalition «Printemps de la dignité», initiatrice de la rencontre en partenariat avec l’Association marocaine pour les droits des femmes, ont présenté des recommandations visant à protéger les femmes contre la violence de façon juridique en prenant en compte l’aspect social et psychique.