Sahara, acte II
«Le Maroc restera dans son Sahara, et le Sahara demeurera dans son Maroc jusqu’à la fin des temps», affirmait le roi Mohammed VI dans son discours prononcé à l’occasion du 39e anniversaire de la Marche verte. C’est d’autant plus vrai que notre pays y croit au point d’investir des milliards de dollars pour aligner le développement de nos provinces du Sud sur celui des différentes régions du royaume, tout au long des quatre dernières décennies. Au même moment, ceux qui ont préféré se «baigner» dans la rente algérienne utilisent des citoyens innocents en leur imposant misère et souffrances. Ban Ki-Moon aurait pu se faire une idée sur le niveau de vie des deux côtés du mur et sur la différence, comme le ciel et la terre, en termes de développement humain et économique. Au lieu de cela, il a préféré le style provocateur qui ne lui sied pourtant pas. Le Maroc a réagi, conformément à sa nouvelle lignée diplomatique prônant la fermeté, politiquement et populairement. Cela était nécessaire pour souder le front interne, fissuré par des «guéguerres» politiciennes démesurées, et rappeler aux Marocains l’importance de la première cause nationale. Cela passe aussi par une action urgente et directe auprès des membres permanents du Conseil de sécurité. Il ne faut pas oublier que cette année est la dernière du mandat de Ban Ki-Moon, année qu’il faudrait négocier avec beaucoup de tact et en parfaite symbiose avec nos amis, notamment la France et l’Espagne, sachant que les USA ont récemment loué la plan d’autonomie proposé par le royaume. Enfin, la visite royale du souverain en Russie devrait être une excellente occasion de convaincre Poutine de la justesse de «l’offre» marocaine, en attendant une prochaine visite en Chine.