Opinions

Cinq ans déjà !

Le 9 mars 2011, le Maroc a vécu le virage le plus déterminant des cinquante dernières années. Et pour cause, la réaction du souverain aux mouvements de protestations qui ont embrasé le monde arabe a pu rapidement contenir la situation. C’est justement l’efficacité et la rapidité de la décision de revoir la Constitution qui a évité au Maroc un éventuel dérapage. Aujourd’hui, cinq années après, la lecture des événements et l’évolution géopolitique dans le monde arabe donnent raison à notre pays, désormais cité en modèle aussi bien dans le monde arabe qu’en Occident. Et pourtant, tout n’est pas rose. Il faut se rendre à l’évidence que la transition d’une monarchie exécutive à une monarchie démocratique prend du temps et au passage nécessite patience et détermination. Or, sur ce registre, la responsabilité est partagée. Ainsi, le chef de gouvernement, dont les prérogatives sont élargies par le texte constitutionnel doit prendre ses responsabilités et assumer pleinement ses attributions afin de donner à la Primature l’aura que lui a conférée la Constitution votée à 98% par les Marocains. La majorité et le Parlement doivent précipiter les lois organiques qui n’ont toujours pas vu le jour, ce qui bloque une partie de cet avancement constitutionnel. La justice doit jouer le jeu en respectant à la lettre les libertés individuelles et collectives prévues, en s’interdisant de les bafouer quels que soient les arguments. Oui, le Maroc peut être un modèle afro-arabo-musulman, pourvu que nous tous, nous nous mobilisions pour une seule cause ; appliquer nos droits et obligations constitutionnels. 



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