Daniel Balavoine : 30 ans après, le succès reste intact
En 1986, la France perdait un de ses plus grands musiciens, et ses belles âmes. Daniel Balavoine est décédé le 14 janvier dans un accident d’hélicoptère, pendant une mission humanitaire durant le Paris-Dakkar. Il voulait «Sauver l’amour» et ses fans l’aiment toujours.
Des chansons qui ne prennent pas une ride, des paroles au goût de revendications et une voix à part, c’est ce qu’a laissé Daniel Balavoine comme héritage, 14 janvier 1986. «L’Aziza», «SOS d’un terrien en détresse» ou «Tous les cris les SOS», en passant par «La Vie ne m’apprend rien» et «Vivre ou survivre», le musicien, qui en avait gros sur le cœur, voulait changer le monde. Celui qui n’a pas hésité à défendre la jeunesse en direct en répondant à François Mitterrand, le révolté au grand cœur qui pensait à l’Afrique et aux problèmes d’irrigation, a été fauché lors d’une mission humanitaire, car sa vie ne lui appartenait pas. Elle appartenait à ceux qui l’aimaient et à ceux qui avaient besoin de lui.
Il avait été remarqué par le public dans la comédie musicale «Starmania» et son légendaire «Quand on arrive en ville» et formait un trio de choc avec France Gall et Michel Berger. Aujourd’hui, pour ses 30 ans après sa mort, Universal sort un album hommage en ligne, depuis le 8 janvier. Des chanteurs comme Zaz, Florent Pagny ou Jenifer reprennent les tubes du chanteur. Un album pas très réussi au niveau des arrangements. À quelques exceptions près, l’interprétation également laisse à désirer, comme si c’était bâclé. Mais Balavoine ne se bâcle pas. Encore mieux, il est difficile de le reprendre…On gardera en tête la reprise réussie de Liane Foly ou le bel hommage des Enfoirés.
