Opinions

Sagesse !

Même en pensant avoir raison, on peut se tromper ! C’est le cas du gouvernement, qui paraît toujours en communication de crise au lieu d’anticiper l’impact. On l’a vu dans le dossier des étudiants en médecine ; le revoilà maintenant dans le dossier brûlant des enseignants stagiaires. Pourtant, l’issue est toute simple. Il faut éviter d’«agir en épée de Damoclès» à chaque fois. Ni la loi, ni la logique ne plaident pour l’exécution, illico presto, des décisions. On le disait quand Louardi présentait le projet de service obligatoire, qu’il voulait appliquer dès la rentrée universitaire et on le répète aujourd’hui dans le dossier des enseignants stagiaires. Il fallait annoncer l’application des deux décrets pour la prochaine rentrée, soit septembre 2016 car le principe et le fond du sujet donnent raison au gouvernement, mais ce dernier a été extraordinairement desservi par le passage direct à l’acte. Le résultat est cette solidarité presque unanime avec leur cause, sans que le commun des mortels ait pris connaissance du bien-fondé des revendications. Aujourd’hui, la sagesse voudrait qu’une annonce gouvernementale reporte l’exécution de cette décision d’une année et éteigne ce feu qui menace d’embraser la sérénité du pays. In fine, la même logique, qui a renvoyé le démarrage de la réforme de la retraite à 2017, pouvait bien prévaloir, pour ce chaud dossier. Enfin, on ne peut pas gouverner un pays en jurant chaque fois «sur sa tête» de ne pas revenir sur telle ou telle décision. La politique, c’est de la souplesse, de l’intelligence et beaucoup de sagesse.



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