Opinions

Le virage du PAM

Le congrès du PAM est un virage historique, à plus d’un titre. Primo, le parti, contrairement à plusieurs autres formations politiques, ne redoute pas les effets d’une année électorale pour réélire ses instances dirigeantes.

Secundo, il met sur la table une question cruciale ayant trait au bien-fondé du projet politique qui guide cette formation. Tertio, il essaye de taire, une fois pour toutes, les préjugés publics liés à la naissance et aux desseins de ce parti.

Dans cette ambiance, l’on remarque une certaine tergiversation marquée, à quatre jours du congrès, par un flou inquiétant autour des candidatures. Ainsi, Mustapha Bakkoury et Ilyass El Omari ne se prononcent pas, et aucun autre candidat potentiel ne se manifeste! En revanche, des critiques tiraillent les rangs des PAMistes. Deux ténors du parti, Hassan Benaddi et Abdellatif Ouahbi, préférent ouvertement Bakkoury à El Omari.

Le premier se contredit, de manière flagrante, quand il recommande à Akhchichen et à El Omari de se concentrer sur les régions qu’ils président, ignorant, au passage, que la plus grande région du pays est présidée par Bakkoury qu’il plébiscite. Le second plaide pour la démocratie au détriment du tribalisme! Une formule qui renvoie vers le débat identitaire qui prévaut au sein du parti.

Tout cela pèse sur l’ambiance générale d’avant-congrès, et d’aucuns, au sein du parti, parlent déjà d’un statu quo qui garderait Bakkoury à la présidence, avec El Omari comme adjoint. Question de passer l’exercice électoral dans les meilleures conditions et sans fissures internes.    l



PLF 2026 : cap sur l’investissement et l’inclusion


Recevez les actualités économiques récentes sur votre WhatsApp Suivez les dernières actualités de LESECO.ma sur Google Actualités

Rejoignez LesEco.ma et recevez nos newsletters




Bouton retour en haut de la page