Opinions

L’oubli comme stratégie !

On a tendance à oublier rapidement… Il y a trois mois, tout le Maroc s’est mobilisé suite à une tentative de reconnaissance de la pseudo-RASD par la Suède. Moins de 100 jours après les tractations politiques, diplomatiques et économiques des suites de l’affaire précitée, que reste-t-il de celles-ci ? On n’en entend presque plus parler, alors que le dossier est loin d’être clos. On s’attendait à une nomination, par les Affaires étrangères, d’un ambassadeur connaisseur de la région, de la mise en place d’un pont diplomatique entre partis et parlementaires et, pourquoi pas, de contacts entre les ONG des deux bords. Il n’en est rien ! Mis à part les deux délégations partisanes dépêchées en catastrophe en septembre, c’est le black-out total. Entre-temps, le lobby pro-Polisario a activé ses connexions en infiltrant partis et médias. Déjà, la position de la Suède, favorable à un pourvoi en appel relatif au verdict du tribunal européen, a été décriée par les courants pro-séparatistes. Ces derniers font tout pour faire pencher la position officielle de Stockholm vers un endoctrinement séparatiste sans qu’il y ait le moindre contrepoids des amis du Maroc. À Rabat, on semble, en effet, oublier que la Suède attend, dans les semaines à venir, le rapport de son ambassadeur à Tripoli sur l’affaire du Sahara. Hormis une visite de Rachid Talbi Alami, président de la Chambre des députés, prévue la semaine prochaine, personne ne bouge le petit doigt ! Au même moment, les pro-Polisario gagnent du terrain dans les médias et manipulent leurs pions dans certains partis (voir pages 6&7), comme le décrypte pour vous notre correspondant des ÉCO,  à Stockholm.



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