Opinions

Le bon dosage

Selon le niveau auquel a été placée la barre des aspirations relatives au dialogue social, la marge des concessions sera élargie ou resserrée, conditionnant par là le sort de tout le processus. Car, nous ne devons guère l’oublier, la paix sociale a un prix et pas des moindres ! La facture des mesures jusqu’ici convenues est conséquente, mais ce serait prêcher des convertis que de revenir en expliquer la portée. Ceci est une chose, mais lorsqu’un projet de loi de Finances est associé à autant d’enjeux que celui de 2024, il devient d’autant plus important de savoir par avance, où on va, sur ce chantier.

Certes, les contraintes économiques sont nombreuses, mais pour ne citer que la revendication récemment lâchée par l’UMT, consistant à hisser le niveau du SMIG à 5.000 DH, les mannes potentielles pour les caisses publiques ne manquent pas non plus. Une amélioration du pouvoir d’achat induirait des recettes supplémentaires, plus de TVA, plus de consommation… Nous n’aurons de cesse de le répéter, le tout sera de trouver le bon dosage, l’équilibre parfait.

Le fiscaliste en chef de la confédération patronale recommande, entre autres, le déploiement par le gouvernement de mesures de choc qui compresseraient la taxation de la production et du travail, tout en augmentant celle de la consommation, et en réduisant le coût de la vie dans des domaines tels que le transport urbain, la santé, l’éducation et le logement. Mais ce scénario aussi, qui en assumera le coût ?

Meriem Allam / Les Inspirations ÉCO



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