Inzegane-Taroudant : plus de 250 MDH pour les chantiers des palais de justice
C’est parti pour les marchés afférents aux palais de justice d’Agadir-Inzegane qui mobilisera l’équivalent de 125 MDH et celui de Taroudant estimé à 131 MDH. Les deux projets seront réalisés par la société de développement local (SDL) Agadir Souss-Massa Aménagement.
Conformément à la convention de partenariat signée entre le ministère de la Justice et la société de développement local (SDL) Agadir Souss-Massa Aménagement, pour la maîtrise d’ouvrage déléguée des projets du ministère de la Justice dans la région de Souss-Massa, les travaux de construction du palais de justice d’Agadir-Inzegane nécessiteront 125 MDH selon le bordereau des prix de détail estimatif. Mobilisant 24 mois, ce second lot des travaux de construction – après les travaux de terrassement – portera sur le gros-œuvre, la réalisation des travaux d’étanchéité, mais aussi le revêtement, les faux plafonds, la peinture et l’exécution des aménagements extérieurs.
Le futur palais de justice d’Agadir-Inzegane englobera le tribunal de première instance d’Inzegane-Aït Meloul, en plus du tribunal de la famille, ainsi que les cours d’appel commerciale et administrative. Il sera réalisé sur une superficie de près de 2 hectares au niveau de la commune de Dcheira Al Jihadia en R+3, y compris les aménagements extérieurs.
Pour sa part, celui de Taroudant sera édifié sur une assiette foncière de 2,2 ha en R+2, y compris les aménagements extérieurs. Ce chantier comprend un tribunal de première Instance et un tribunal de la famille ainsi que le Centre régional d’archivage et le Centre du juge résident qui seront construits sur des fonciers séparés. Ce chantier a aussi fait l’objet de cette convention de partenariat paraphée en mars 2022 à Agadir en présence d’Abdellatif Ouahbi, ministre de la Justice. L’estimation du coût des prestation pour ces travaux a été arrêtée à 131 MDH. L’exécution de ce projet s’inscrit dans le cadre du renforcement des infrastructures de justice dans la région, avec pour finalité de rapprocher davantage les services de la justice des citoyens. En effet les citoyens de la région sont actuellement obligés de parcourir 300 km jusqu’à Marrakech pour suivre leurs affaires auprès des cours d’appel administrative et commerciale.
Yassine Saber / Les Inspirations ÉCO
