Semaine des Métiers de l’Ingénieur : à l’avant-garde de la souveraineté technologique et numérique
L’Université privée de Fès a lancé, mardi dernier, la 3e édition de la Semaine des métiers de l’ingénieur, qui se déroulera jusqu’au 19 mai 2023. Cet événement entend promouvoir la profession d’ingénieur. Il permettra, notamment, de mettre en avant son rôle crucial dans les métiers du futur, portés par le digital et l’intelligence artificielle.
La troisième édition de la Semaine des métiers de l’ingénieur, qui se déroule jusqu’au 19 mai 2023 sur le campus de l’Université privée de Fès, promet d’être bien plus qu’une simple vitrine de la profession d’ingénieur. Sous le thème des «Métiers de l’ingénieur au service de la souveraineté technologique et numérique», l’évènement réflète une vision pour l’avenir, dont la finalité est d’encourager les étudiants ingénieurs à embrasser les voies de l’innovation et de l’entrepreneuriat.
Au cœur de cette semaine chargée, les experts de l’ingénierie mettront en lumière leur rôle essentiel dans les métiers du futur, soutenus par le numérique et l’intelligence artificielle. Dans son allocution d’ouverture, Mohamed Aziz Lahlou, président de l’UPF, a souligné le rôle central de l’ingénieur dans les transformations et les innovations. Il a notamment indiqué que l’ingénieur joue un rôle incontournable dans la relance économique, particulièrement dans le contexte actuel de post-crise pandémique et de guerre en Ukraine.
Mettre les étudiants en compétition
Comme l’a souligné Mohammed Ouazzani Jamil, vice-président de l’UPF, cette rencontre revêt pour l’université une importance primordiale. Pour lui, «dans un contexte international marqué par de nombreuses crises, il est crucial de réfléchir ensemble et de mettre en œuvre des projets visant à renforcer la souveraineté de notre pays».
Dans ce cadre, l’UPF propose plusieurs activités et compétitions, dans le but de renforcer la formation des étudiants et de leur inculquer une approche par projet dans le cadre de leur parcours académique. Les étudiants auront ainsi l’occasion de développer leurs compétences et de mettre en pratique les connaissances acquises.Cet événement annuel permet également de rassembler les projets préparés par les étudiants tout au long de l’année universitaire, pour les mettre en compétition.
«Il s’agit d’un moment fort de l’année, permettant aux étudiants de présenter leur travail devant un large public et un jury composé de professionnels du secteur», précisent les organisateurs.
Les rencontres de cette semaine constituent donc une véritable opportunité pour les étudiants de l’UPF de s’ouvrir aux réalités du monde professionnel, tout en leur permettant de mettre en avant leur créativité et leur savoir-faire. Ils peuvent ainsi se mesurer aux autres étudiants et confronter leurs travaux réciproques dans un esprit d’émulation saine et constructive.
Renforcer la souveraineté technologique et numérique
Lors de cette rencontre, Salma Karim, chef du département du capital humain et de l’innovation à l’Agence de développement du digital (ADD), a capté l’attention des étudiants en présentant les perspectives de carrière passionnantes qui s’ouvrent à eux dans le domaine du numérique.
Elle a également mis en avant les initiatives de formation de l’ADD, mettant en évidence l’importance cruciale de la plateforme «Academia Raqmya» pour faciliter leur intégration professionnelle tout en restant à la pointe des avancées technologiques et en cultivant une amélioration continue de leurs compétences.
Salma Karim a insisté sur le fait que cette plateforme offre une gamme complète d’opportunités visant à soutenir leur développement professionnel.
«Dans un monde de plus en plus interconnecté et globalisé, où la technologie et les techniques jouent un rôle majeur dans la vie de l’humanité, il est essentiel de définir la souveraineté que nous souhaitons afin de préserver l’indépendance de la pensée humaine, tout comme l’Intelligence Artificielle et le transhumanisme», a souligné, de son côté, Mohamed Saad, directeur général adjoint à la Bourse de Casablanca.
Mehdi Idrissi / Les Inspirations ÉCO