Football : les équipes anglaises dominent le classement des clubs les plus fortunés
Le cabinet d’audit britannique Deloitte a dévoilé le classement des 30 clubs les plus riches au monde.
L’étude est accompagnée d’une analyse des revenus générés par les équipes les plus puissantes financièrement dans la planète football. Selon le cabinet, qui publie annuellement des statistiques sur les clubs sous l’appellation de Football money league, le chiffre d’affaires global des 20 principaux clubs générateurs de revenus, en 2021/22, s’élevait à 9,2 milliards d’euros, soit une augmentation de 13% par rapport aux 8,2 milliards d’euros déclarés durant la saison 2020/2021.
Cette hausse s’explique par le retour en masse des supporters après deux saisons impactées par le Covid. Les revenus générés le jour des matchs (billetterie, restauration…) ont logiquement évolué pour atteindre 1,4 milliard d’euros en 2021/22 contre seulement 111 millions d’euros la saison précédente. Le retour des fans est une donne importante pour la survie des clubs dont 15% des revenus proviennent des activités organisées le jour même des matchs. Le classement affiche une nette domination des clubs anglais avec 3 clubs dans le top 5 à savoir : Manchester City, Liverpool et Manchester United.
Les Cityzens occupent la première place et conservent leur position de club ayant généré les revenus les plus élevés du football mondial (731 millions d’euros), devant le Real Madrid, deuxième du classement avec un total de 713,8 millions d’euros. Le FC Barcelone, le club le plus touché par la pandémie, a enregistré l’une des plus fortes régressions, passant de la 4e à la 7e place avec 638,2 millions d’euros.
Cette baisse est due principalement aux revenus de diffusion qui ont diminué de 13% suite aux mauvais résultats des Barcelonais en Ligue des Champions. Ce qui a conduit l’équipe à participer au deuxième niveau de la compétition européenne pour la première fois depuis la saison 2003/2004. Le classement révèle que, pour la première fois, plus de la moitié des 20 meilleurs clubs (11 sur 20) font partie du même championnat, celui de l’Angleterre. Ceci est dû, notamment, à la supériorité financière de la Premier League et à la façon dont les clubs ont pu surfer sur la vague du Covid pour gérer leur stabilité économique.
Sami Nemli / Les Inspirations ÉCO