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DOSSIER. Eau, électricité, assainissement…. comment Lydec accompagne le développement du Grand Casablanca

La gestion déléguée sur le Grand Casablanca a prouvé, depuis plus de 20 ans, la contribution du secteur privé à répondre aux enjeux urbains, économiques, sociaux et environnementaux de l’agglomération.

Lydec, le délégataire de la gestion d’eau et d’électricité du Grand Casablanca, a enclenché une dynamique de transformation depuis 1997 et s’est fortement mobilisée avec tous ses collaborateurs pour mettre à niveau les infrastructures de l’agglomération, améliorer significativement la qualité des services rendus aux clients, contribuer à l’amélioration du cadre de vie et accompagner le développement urbain du Grand Casablanca afin de répondre au mieux aux attentes de toutes les parties prenantes. Depuis le démarrage de ses activités, Lydec a pu réaliser d’importants investissements. C’est ainsi que la Gestion déléguée a investi 26,4 MMDH, dont près de 44% en financement direct par le délégataire, afin d’accompagner la ville dans sa croissance et sa transformation. «Lydec dispose d’une stratégie métiers (eau potable, assainissement liquide, électricité et éclairage public) qui prend en compte et accompagne les stratégies définies au niveau national, régional et local, dans le cadre des missions et des contrôles prévus dans son contrat», explique le management de Lydec.

Accompagner la croissance de la ville
Dans le contexte de fort développement urbain porté par le Plan stratégique de développement du Grand Casablanca (PDGC), Lydec a réalisé de vastes opérations d’accompagnement de la ville dans ses grands projets d’aménagement urbain. Le délégataire est ainsi intervenu pour tous les travaux de déviation des réseaux d’eau potable, d’assainissement et d’électricité dans le cadre de la réalisation du tramway de Casablanca ainsi que les lignes BHNS (Bus à haut niveau de service). Lydec accompagne également tous les projets d’aménagement de la ville, comme la réalisation des trémies (Ghandi et Almohades) et du Grand théâtre de Casablanca, que ce soit en termes d’alimentation ou de déplacement préalable des réseaux. Le Grand Casablanca a connu l’aménagement de plusieurs villes nouvelles (opérations Arrachad, Riyad, Sidi Hajjaj, Bouskoura, Dar Bouazza…). Le délégataire accompagne ce développement rapide de la métropole en procédant aux extensions, mais également aux renforcements nécessaires des réseaux. Citons en particulier la réalisation de réservoirs d’eau, de stations d’épuration des eaux usées, de stations de pompage, de galeries de stockage des eaux pluviales. Les autres métiers sont également concernés, notamment l’électricité et l’éclairage public. Lydec prend également en compte le besoin de réduction de la facture énergétique de la ville. L’entreprise déploie ainsi un éclairage LED sur le réseau d’éclairage public et met en place la modulation de cet éclairage en fonction de la mobilité. Il déploie aussi un programme de réduction des pertes sur les réseaux de distribution de l’électricité avec des actions qui permettent de réduire l’empreinte carbone de la métropole, dans le cadre de son système de management efficacité énergétique certifié ISO 50 001, mais aussi de sa Feuille de route Développement durable 2030.

La gestion de l’eau, axe stratégique
Lydec gère quatre métiers dont la distribution de l’eau potable et l’assainissement liquide dans le cadre de son contrat de gestion déléguée. «En plus d’une politique de sécurisation de l’alimentation, nous veillons à la rationalisation de cette ressource particulièrement précieuse dans un pays soumis au stress hydrique. Nous déployons chaque année un plan de lutte contre les pertes d’eau sur le réseau», affirme le management de Lydec. Depuis le démarrage de ses activités, Lydec a pu économiser plus de 40 millions de m3 d’eau, soit l’équivalent de la consommation d’une ville de la taille d’El Jadida. «Nous déployons également une politique de sensibilisation à la maîtrise de la consommation d’eau, à travers les campagnes de communication que nous menons au profit de nos clients. C’est une autre façon de protéger la ressource en eau», souligne le management. Lydec s’inscrit aussi dans les orientations nationales en termes de réutilisation des eaux. Le délégataire a ainsi réalisé en 2013 une Station d’épuration des eaux usées (STEP) à Médiouna, disposant d’un process extrêmement performant grâce à un bioréacteur à membrane, qui produit une eau réutilisable mise à disposition des associations et des agriculteurs locaux. Une expérimentation est conduite par la Fondation Lydec sur un jardin voué à l’agriculture urbaine, en partenariat avec une association environnementale, qui confirme la faisabilité de la réutilisation de cette eau à usage d’irrigation. Par ailleurs, Lydec finalise l’aménagement de la STEP des abattoirs avec un objectif de réutiliser les eaux épurées en sortie de cet ouvrage, grâce à une connexion vers le réseau d’arrosage des espaces verts de l’autoroute. «Nous menons également un projet d’amélioration du rendement épuratoire de la STEP de Nouaceur, afin d’en permettre là aussi la réutilisation de ses eaux au bénéfice des agriculteurs et des associations avoisinants», précise-t-on auprès de Lydec.

Des solutions digitales pour mieux servir ses clients
Opérateur structurant de services publics dans la métropole casablancaise, Lydec a toujours inscrit ses métiers dans une dynamique d’innovation au service d’une ville durable et inclusive. En s’appuyant sur l’instantanéité et la simplicité qu’offre la digitalisation, l’entreprise veut être plus proche de ses clients, notamment en cette période de pandémie. «Mieux servir nos clients passe nécessairement par un engagement fort de l’entreprise, mais aussi par une information fiable, complète et à temps intégrant le quoi, le où et le quand de l’ensemble des actes de nos différents métiers», indique-t-on auprès de la direction en charge du développement SI de Lydec. Ainsi, la transformation digitale de l’opérateur est passée par trois niveaux de maturité. «Nous sommes passés d’une première phase, où un déplacement en agence était nécessaire pour la prise en compte et le traitement de toute demande, vers une phase, où un appel téléphonique au centre de relation clientèle doté d’une première version de solutions digitales, est devenu suffisant pour traiter l’essentiel des demandes», explique le management. Aujourd’hui, le délégataire casablancais est en plein déploiement de la 3e phase où la plupart des clients, citoyens casablancais et partenaires, dispose d’un équipement digital mobile et connecté à Internet. «Nous avons mis à leur disposition des applications web et mobile pour interagir sans intermédiaire direct avec nos processus internes en donnant la capacité de suivre de près l’état de traitement de leurs demandes», ajoute le mangement de Lydec.

Sanae Raqui / Les Inspirations ÉCO Docs


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