Alsa Al Baida réalise la plus grande fresque de Casablanca
Depuis quelques jours, une impressionnante fresque murale s’étalant sur 147 m de longueur décore le mur d’une des plus importantes avenue de Casablanca. Créé par Placebo Studio, pour le compte de Alsa Al Baida, cette œuvre de street art est la plus grande que la ville n’ait connue.
À l’intersection des boulevards Roudani et Yaacoub El Mansour, à Casablanca, on peut voir, depuis quelques jours, une imposante fresque murale. C’est la plus grande que la ville ait jamais connue, et elle est signée par Placebo Studio. S’étalant sur un mur de 147 m de longueur et de 9 m de hauteur, l’œuvre d’art est réalisée dans les couleurs de Casabus, à savoir le jaune vif et le gris anthracite. Elle reprend des images du quotidien des Casablancais, tout en portant les valeurs de la compagnie de transport urbain.
Un choix du styliste, minimaliste, et un clin d’œil des cartes postales du siècle dernier, qui évoquent la simplicité, la douceur et la poésie. «Notre engagement envers la communauté se matérialise par plusieurs actions, dont des partenariats avec des artistes de talent», souligne Mehdi Safouane, DG de Alsa Al Baida. «Bien plus qu’un simple dessin sur un mur, cette fresque murale représente Casablanca dans son mouvement, sa fraîcheur et sa diversité. Elle traduit les valeurs de partage et du vivre ensemble qui caractérisent le quotidien des Casablancais», explique-t-il. «Lors de la réalisation de cette fresque, nous avons très souvent reçu des compliments et des remerciements de la part des passants. Les Casablancais sont, finalement, sensibles au street art et à l’art en général», indique Thamud Mellouk, DG de Studio Placebo. Cette fresque vient consolider l’engagement d’Alsa Al Baida de préserver et valoriser le patrimoine immatériel de Casablanca. D’autres œuvres de street art s’ensuivront. Dans cet esprit, la compagnie a créé un musée du transport urbain de la ville, au sein de son siège. Grâce à la contribution des Casablancais, des premières pièces décorent, d’ores et déjà, les murs du musée.
Tilila El Ghouari / Les Inspirations ÉCO