Supercoupe d’Afrique: la CAF réagit au boycott du Zamalek
Le très controversé président du Zamalek, Mortada Mansour, a réaffirmé son intention de ne pas se rendre au Qatar pour disputer la finale de la Supercoupe de la CAF à Doha.
C’est l’événement footballistique africain de ce début d’année. Le champion de la Ligue des champions de la CAF et le vainqueur de la Coupe de la CAF s’affrontent pour déterminer le gagnant de la Supercoupe. Cette année, le Zamalek devait jouer l’Espérance sportive de Tunis, le 14 février prochain à Doha, mais les conflits entre l’Egypte et le Qatar ont poussé les dirigeants du Zamalek à refuser de jouer la finale à la capitale qatarie.
Interrogé en marge de la cérémonie des CAF Awards sur la décision du Zamalek, le président de la Confédération africaine de football, Ahmad Ahmad, a déclaré : «Pour le moment, le club en question ne nous a pas officiellement informés de sa décision. Si le club refuse de disputer cette rencontre, la loi sera évidemment appliquée». Une déclaration relayée en boucle par les médias égyptiens.
Si le club cairote boycotte cette rencontre, il risque une suspension de trois ans de toutes les compétitions africaines, selon la réglementation de la CAF. Le club risque aussi une forte amende et qui pourrait s’élever à près de 500.000 dollars.