Sports

Maroc-Iran : La guerre psychologique a commencé

Àtrois jours du match d’ouverture du groupe B de la Coupe du monde 2018, le sélectionneur national Hervé Renard et son homologue iranien, Carlos Queiroz, affichent leur confiance. Malgré une préparation compliquée par des matchs annulés et bouclée par un match insipide contre la Lituanie, gagné 1-0 par un but en fin de match, le technicien portugais ne doute pas de la capacité des siens à venir à bout des Lions de l’Atlas. Dès son arrivée en Russie, il affirme avoir «le potentiel pour battre le Maroc lors de notre premier match. Nous connaissons très bien cette équipe, contrairement à eux qui ne savent rien de nous. On peut les surprendre».

Pourtant, il se trouve déjà des prétextes en cas d’élimination: «Nous allons participer au Mondial sans avoir mis en place un programme de préparation adéquat. Les officiels iraniens ont préféré donner davantage d’importance à la prochaine édition de la Coupe d’Asie qu’à cette compétition». Alors qu’il dirige la Team Melli depuis 2011, Queiroz disputera son deuxième mondial, après celui de 2014.

La sélection avait alors été éliminée dès le premier tour, mais est sortie avec les honneurs après un nul contre le Nigeria et deux défaites contre l’Argentine et la Bosnie-Herzégovine. Le Portugais, en place depuis plus de sept ans, a su mettre en place une organisation tactique sérieuse, notamment sur le plan défensif. Les statistiques sont là pour en témoigner puisqu’au total, ses hommes n’ont encaissé que 5 petits buts en 18 matches de qualification (réussissant 13 clean sheets!), a réalisé des éliminatoires de haute volée, validant son billet pour la Russie dès le 12 juin 2017 et un succès contre l’Ouzbékistan (2-0). Un long parcours démarré à l’été 2015 par un premier groupe de qualification. Une poule survolée (6 victoires et 2 nuls, 26 réalisations pour et 3 buts concédés seulement) devant le Sultanat d’Oman, le Turkménistan, Guam et l’Inde. La Team Melli a ensuite brillé lors du tour suivant, terminant largement en tête de sa poule A, devant la Corée du Sud, la Syrie, l’Ouzbékistan, la Chine et le Qatar. Le bilan parle de lui-même: 6 victoires et 4 nuls pour un total de 22 points donc, 7 de plus que les Sud-Coréens! Les Perses ont notamment affiché une défense de fer, avec seulement 2 buts encaissés en 10 matches. Une sacrée performance. Queiroz a en effet su parier sur ses bases solides, produisant un jeu basé sur la transition rapide, grâce à la vitesse et à l’agilité de ses attaquants. L’un d’eux, Alireza Jahanbakhsh, a même été le premier footballeur iranien à terminer meilleur buteur d’un championnat européen cette saison (il a inscrit 21 buts sous les couleurs de l’AZ, aux Pays-Bas). Pour sa part, Karim Ansarifard affiche un bilan de 17 réalisations en 25 matches de Championnat de Grèce avec l’Olympiakos le Pirée.  


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