Sports

L’Algérie victime du système Raouraoua

Donnée favorite pour remporter la CAN2017, l’Algérie est sortie de façon prématurée de la compétition. La presse sportive algérienne tire maintenant à boulets rouges sur le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua. 

«Georges Leekens, sélectionneur national,  ainsi que le staff technique ont démissionné». Le débarquement, par communiqué de la FAF, de l’entraîneur belge est venu à quelques heures de l’élimination des Fennecs de la CAN2017 après un nul contre le Zimbawe (2-2), une défaite cinglante contre la Tunisie (0-2) et un nul contre le Sénégal (2-2). Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, qui assistait au naufrage du bateau algérien, aurait eu un malaise qui l’a obligé à se déplacer à Paris pour se soigner et d’où il a décidé de limoger l’entraîneur belge.

La chute libre
Pourtant, les connaisseurs du football algérien avaient déjà tiré la sonnette l’alarme avant le début de la compétition africaine. Si parmi les Fennecs, on compte une pléiade de stars, comme Riyad Mahrez, Islam Slimani, qui feraient rêver n’importe quel entraîneur, la mise en partition de la somme des egos aura été un terrible fiasco. Et le responsable principal, aujourd’hui, n’est autre que le  t Rouraoua. Depuis l’exploit des Fennecs en Coupe du Monde 2014, sous la baguette de l’entraîneur Vahid Halilhodžić, Raouraoua cultive l’art de pousser les entraîneurs à la démission. Ce fut le cas avec Christian Gourcuff ou encore Rolland Courbis, débarqué après la défaite en matches de qualification pour la Coupe du Monde contre le Nigéria (0-3). Pour préparer la CAN2017, il fait appel à Georges Leekens, qui avait déjà entraîné l’Algérie sans succès entre février et juillet 2003. Si l’heure du départ du tout-puissant patron de la FAF a sonné, il serait naïf de penser que l’homme va rendre le tablier aussi facilement. Et pour cause, au fil des années, Rouraoua a tissé un solide réseau au sein des instances de la CAF, de l’Union arabe de football et de la FIFA et qu’il se battra à mort pour garder le poste même si les statistiques ne lui donnent pas raison. Une impression de déjà-vu.

 


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