L’ONCF pioche dans l’obligataire
Les tensions sur la trésorerie de l’ONCF et la cadence des investissements engagés ont amené l’ONCF à émettre un emprunt obligataire.
L’Office national des chemins de fer (ONCF) compte émettre un emprunt obligataire afin d’éponger ses dettes accumulées auprès des PME prestataires de services, et soulager également les tensions sur sa trésorerie. Mohamed Boussaïd, ministre de l’Economie et des finances, s’est confié récemment sur le sujet dans le cadre d’un exposé sur la nouvelle stratégie gouvernementale visant à résoudre les problèmes d’impayés, en l’occurrence le décret 2-16-344 relatif à la commande publique, et qui prévoit des intérêts moratoires en cas de retards dans les paiements.
Boussaïd a expliqué que, pour le cas de l’ONCF, la solution retenue était l’émission prochaine d’un important emprunt obligataire sur le marché intérieur afin de régler ses problèmes de trésorerie. Aussi, et étant donné que l’Office mobilise 7 milliards de dirhams d’investissements en moyenne annuelle (avec la construction de la ligne grande vitesse, les projets de triplement de la voie et de maintenance de l’infrastructure), les arriérés de paiements varient entre 3,5 et 4MMDH. Le montant de l’emprunt obligataire n’ayant pas encore été divulgué, il est légitime d’avancer qu’il serait probablement de la même importance que lesdits arriérés.