Sacré Maroc (20)
Ce 20e édito, le dernier d’une série qui commémore les 20 ans de règne, sera consacré aux meilleurs moments de mon métier de journaliste pendant ce règne de Mohammed VI. Deux événements majeurs marquent à mon sens le règne de Mohammed VI. Ils m’avaient personnellement touché et continuent de susciter chez moi un sentiment de fierté.
En 2011, quand le monde arabe, dont le Maroc, était en ébullition du fait de son «printemps», tout le monde a été pris de court par le roi un certain 9 mars 2011. Ce jour-là, on avait bouclé le journal de façon normale vers 16h30 et on attendait un discours royal à 20h30. Un discours dont personne ne s’attendait à sa teneur révolutionnaire. Dès la fin de la diffusion du discours, l’équipe de rédaction s’est donné rendez-vous dans les locaux du journal vers 21h30 et nous avons traité ce discours historique en deuxième édition avec un titre spontané: Merci Majesté.
Ce numéro 332 est toujours fièrement affiché dans nos locaux. Moins de six années plus tard, un certain 31 janvier 2017, j’étais l’un des rares journalistes (5 en tout) à assister, à Addis-Abeba, au grand retour du Maroc à l’Union africaine. Les coulisses de cet événement, au siège de l’UA et au lieu de résidence de la délégation marocaine, restent mon meilleur souvenir de journaliste. Des moments très forts, empreints de stress, d’émotions et de fierté d’appartenir à ce Maroc que nous aimons tant. Des souvenirs qui seront racontés moment par moment dans un livre à paraître prochainement et qui portera sur l’épopée africaine de Mohammed VI. Des voyages en Afrique que j’ai eu le plaisir de couvrir et qui ont marqué d’une pierre blanche les 20 ans de règne d’un souverain qui s’est ouvert à son environnement continental sans oublier les priorités nationales, comme ce phénoménal bond réalisé par notre pays en matière d’infrastructures. Ce flash-back en 20 éditos nous a permis de rendre hommage à des réalisations colossales que nous oublions dans la frénésie du quotidien et qui nous rappellent que quand on veut, on peut.