Opinions

Préserver la santé mentale des Marocains : ce qu’il faut faire (Edito)

Comme bon nombre de thématiques «angoissantes», de la portée desquelles l’on ne se souvient qu’une fois par an, hélas, la question de la santé mentale a grand besoin d’être arrachée de son «marronnier» pour être érigée en grande priorité sanitaire.

Les mêmes experts questionnés chaque année, pratiquement les mêmes attentes et les mêmes constats… Pourtant, les chiffres attestent de l’importance de prendre à bras-le-corps le domaine de la santé mentale. Et s’il n’est nullement question de prétendre que rien n’a été fait à ce sujet, on peut néanmoins assurer que beaucoup reste encore à faire.

À commencer par la levée du tabou sur les pathologies psychiques et psychiatriques et la lutte contre les formes de discrimination subies par les personnes concernées. Ceci en plus de l’urgence, pour le système sanitaire, de développer des infrastructures de prise en charge répondant aux normes médicales recommandées mondialement.

Ajoutons-y la nécessité de réglementer et normaliser les activités liées aux domaines de la psychanalyse et de la psychothérapie, où les expertises se confondent parfois, et le coût des prestations classe les soins dans la case du «luxe» pour le Marocain lambda. Mais plus que cela, c’est un travail de société qu’il nous faut mener collectivement pour que l’assistance sociale aux personnes, en difficulté ou en détresse, permette d’éviter le pire.

Par ailleurs, les cas de harcèlement, de dépression, de violence, d’addiction… doivent être traités dans les familles, les écoles, les milieux professionnels, sans légèreté et sans stigmatisation. Un changement des mentalités à opérer d’urgence !

Meriem Allam / Les Inspirations ÉCO


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