Plan vacances
Les nouvelles sont bonnes pour le secteur du tourisme. La ministre a encore une fois livré des chiffres rassurants, en comparaison avec l’avant-covid. Pas moins de 4 millions de touristes ont visité le pays, entre janvier et avril. Sans surprise, ce sont surtout les villes de Marrakech et Agadir qui se distinguent. Autre chiffre intéressant : 70% des touristes viennent de pays européens. Une batterie de projets va booster l’offre et la rendre plus attractive d’ici 2026, avec un vaste programme pour attirer 17,5 millions de touristes. Reste à savoir quels types de tourisme nous voulons générer, et quel plan est prévu pour les Marocains.
Aujourd’hui, alors que la haute saison approche, il est déjà très difficile de trouver des offres à des prix attractifs aux quatre coins du Royaume. Un problème récurrent ! Les sites de réservation en ligne et les agences de voyage n’ont d’autre choix que de proposer des tarifs plutôt élevés aux touristes locaux. Une problématique qui existait avant la covid, mais qui semble s’être aggravée, du fait, notamment, de l’endettement des établissements hôteliers durant la crise.
D’ailleurs, chez nos voisins espagnols, les prix ont également flambé. Il faudra, par exemple, compter plus de 400 euros par jour pour un séjour dans un complexe touristique sur la Costa Del Sol pour deux adultes et deux enfants. Si l’on compare le comparable, à Taghazout, il faudra débourser un peu plus cher pour une offre équivalente.
Cet état de fait constitue l’un des casse-têtes de ceux qui tirent les ficelles du tourisme. C’est un défi d’avenir : plaire à tout le monde, tout en étant attractifs et compétitifs. Le Maroc a tous les atouts pour y arriver.
Hicham Bennani / Les Inspirations ÉCO
