Le tourisme reprend des couleurs, et après ?
Tendance confirmée : l’activité touristique remonte la pente. La convalescence du secteur a d’ailleurs été si bénéfique qu’aujourd’hui, il est confirmé que la destination Maroc a permis d’engranger des recettes touristiques dépassant leur niveau d’avant-crise.
À la bonne heure ! Et ce n’est pas tout, car les perspectives tracées sont d’ores et déjà prometteuses pour le prochain cap. Qu’espérer de plus ? Rien du tout. Ou plutôt, si ! On doit espérer faire mieux, collecter plus de recettes et rayonner davantage. Des ambitions somme toute légitimes pour un pays dont le potentiel est immense en termes de capacités à capter la demande mondiale, à condition de mettre le turbo sur un certain nombre de leviers. Nous ne le répéterons jamais assez : le Maroc dispose de tous les préalables nécessaires pour séduire les différentes classes et catégories de touristes, mais il lui reste encore toute une marge d’amélioration pour détrôner bien des destinations. Un travail qui doit se faire par une restructuration du mécanisme de classification et, surtout, de renforcement du contrôle en la matière, sans oublier le volet de la formation. Un effort, aussi, qui doit toucher à l’élargissement territorial de l’offre.
D’ailleurs, sur ce point, les Régions doivent mettre les bouchées doubles pour faire du tourisme un catalyseur actif de l’emploi et de l’inclusion. Last but not least : l’authenticité, le cachet… c’est bien, mais la qualité des infrastructures de base, dans bon nombre de nos villes à haut potentiel touristique, mérite d’être rehaussée.
Meriem Allam / Les Inspirations ÉCO
