Opinions

L’alternative !

Les effets du boycott commencent à sérieusement se faire sentir. Le patron de Centrale Danone a fait le tour des rédactions pour essayer de faire passer un seul message. L’impact est tellement important que son entreprise a décidé de réduire la production de 30% et de «libérer» un nombre «important» d’ouvriers en CDD. Une mesure économiquement logique, qui requiert une analyse neutre sans affolement ni parti pris. En premier lieu, la société ne doit nullement jouer la carte de la victimisation, car le mouvement n’aurait jamais atteint des niveaux qui mettent la production en délicatesse si la communication de cette entité avait été mesurée et réfléchie. Aujourd’hui, elle fait les frais de sa première sortie, pour le moins hautaine.

Sur un plan purement économique, le gouvernement a un rôle à jouer afin de protéger les 120.000 éleveurs directement concernés. L’alternative immédiate consiste à trouver le moyen de redéployer le lait, aujourd’hui en surplus, auprès des autres industriels dont la part de marché a profité du boycott du leader du secteur.

S’agissant des emplois qui risquent d’être supprimés, il faut rappeler que le patron de Centrale Danone a refusé de donner un chiffre, et que les 900 cités dans la presse s’avèrent être une surenchère dont le but est de créer une psychose. Oui, c’est une crise, mais un concert de lamentations et de délires, qui vont semer le doute sur l’attractivité du pays en matière d’investissements, n’arrangera rien. Chacun doit assumer ses responsabilités afin de négocier ce virage avec l’engagement requis et le moins de dégâts possible.



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