Opinions

Hors-jeu

Alors que se tient actuellement le Salon international du livre, évènement traditionnellement tenu à Casablanca puis déplacé à Rabat pour lui donner plus d’envergure tel qu’il a été expliqué, le sujet de la capacité de la métropole à abriter des méga-évènements est à nouveau d’actualité.

Hélas, Casablanca manque cruellement de choix en termes de lieux officiels pour l’organisation de salons et autres forums de grand acabit. Récemment d’ailleurs, un classement international plaçait Marrakech et Rabat parmi les villes les plus recommandées actuellement pour organiser des manifestations d’envergure internationale.

La «ville blanche» n’est pas sur les radars du monde de l’évènementiel mondial. Dommage, mais compréhensible. La majorité des lieux existant actuellement sont davantage des solutions de remplacement qu’autre chose, entre hôtels et esplanades qui se transforment en chapiteaux au gré des évènements, et c’est -pratiquement- tout ! Même le feu site de l’Office des foires et expositions, qui avait à la base déjà besoin d’un grand lifting, n’est plus disponible depuis la pandémie. Et, paradoxalement, l’on souhaite positionner Casablanca sur l’échiquier des destinations phares du tourisme d’affaires et de l’évènementiel.

Le chemin sera long, car il faudra déjà commencer par doter la ville d’infrastructures dédiées, dûment équipées et modulables en fonction de la nature et de la taille des exhibitions. En attendant, colmatons !

Meriem Allam / Les Inspirations ÉCO

 


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