Opinions

Histoires d’avenir

Jacques Attali dresse un tableau plutôt sombre de ce dont sera fait demain, dans son excellent ouvrage «une brève histoire de l’avenir». Fin de l’empire américain et surtout une longue période d’hyperconflits sur les frontières et surtout pour s’accaparer les sources hydrauliques et d’énergie. Aujourd’hui, l’Arabie Saoudite, premier exportateur mondial de pétrole a sûrement saisi le message. Cette richesse naturelle n’étant pas pérenne, les États producteurs commencent à explorer des pistes alternatives. À Riyad, le jeune vice-prince héritier, Mohamed Bin Salmane, a déjà mis en place un plan d’action afin d’amorcer le virage d’une économie faisant le plein grâce au pétrole à une économie à secteurs diversifiés sur un horizon de trente années. Dubaï l’aurait compris depuis une quinzaine d’années en se démarquant totalement des richesses énergétiques. Cet Émirat repose aujourd’hui sur son pôle finance de notoriété mondiale et aussi sur un tourisme très séduisant et imposant un cliché particulier. S’agissant de notre pays, d’aucuns n’auraient pas compris cette concurrence des métiers mondiaux au secteur leader des phosphates. Or, l’orientation résolue du Maroc vers une diversification de son économie au lieu de compter à l’infini sur le trio classique phosphates, tourisme et transferts MRE, est plus que salutaire car si ces trois secteurs ont été et restent encore la colonne de l’économie nationale, l’on ne sait pas les priorités des consommateurs de demain. L’industrialisation tous azimuts serait alors notre salut en termes d’attraction d’investissements, d’emplois et de créations de valeurs. À charge pour le Maroc de continuer sur cette tendance.  



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