Edito. Trêve de pessimisme
On pourra en dire beaucoup de choses, de cette année 2024 ! Mitigée, décevante, insuffisamment pluvieuse… Pourtant, elle aura été inédite à bien des égards. Trêve de pessimisme ! Pour aborder l’année qui s’annonce avec des pensées positives, il convient de retenir que 2024 a aussi été celle de la première exportation légale de cannabis à usage médical depuis le marché national, une étape significative pour le pays.
Sur le plan culturel, Rabat a été désignée par l’UNESCO Capitale mondiale du livre pour l’année 2026, une première pour une ville marocaine.
De plus, le Maroc a célébré officiellement, pour la première fois, le Nouvel An amazigh, conformément à la décision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI de l’ériger en jour férié national. En matière d’innovation, le Royaume a enregistré une hausse record de 42% des dépôts de brevets en 2024, tout en gagnant quatre places dans l’Indice mondial de l’innovation. Les exemples ne manquent pas.
Ce qu’il faut surtout en retenir, c’est qu’aucun bilan ne saurait être entièrement glorieux ou totalement morose, et les douze mois que nous venons de vivre ne dérogent pas à cette règle. Nos regards doivent désormais se tourner vers l’avenir. Il s’agit de capitaliser sur les acquis et les leçons données par 2024 pour avancer résolument dans 2025. Accélérer les différents chantiers économiques et sociaux, réduire les taux de chômage et d’inflation, finaliser les réformes stratégiques en cours et déployer rapidement celles en attente…
L’heure tourne, et les enjeux, aussi bien que les ambitions, sont immenses. Et comme nous l’avons déjà vu et vécu, la «niya» peut nous mener très loin. Il ne nous reste qu’à y croire fermement… et à foncer !
Meriem Allam / Les Inspirations ÉCO
