Édito. On aime ou on n’aime pas
«Il y a des chiffres qu’on n’aime pas… mais il y a des chiffres qu’on aime». Vous avez peut-être vu passer ce spot publicitaire sur votre écran de télévision où l’on peut voir des moments de vie avec des chiffres qu’on n’aime pas, comme, par exemple, un professeur qui vous donne les pages à apprendre pour le prochain cours.
Il s’agit de la pub d’une banque française 100% en ligne qui assure être classée numéro 1 en tant que banque la moins chère de toutes. Il faut dire que chez nous aussi, il y a des chiffres qui ne plaisent pas… comme les 14.245 entreprises qui ont déclaré faillite l’année dernière, selon un récent rapport du bureau Inforisk. Une hausse annuelle alarmante de près de 15% qui inquiète. Mais, heureusement, d’autres chiffres sont là pour nous rassurer sur la bonne santé de notre économie.
Hassan Boulaknadal, directeur général de l’Office des changes, en a donné un aperçu la semaine dernière, lors d’une rencontre organisée par Tijara (Fédération nationale des métiers de la distribution des produits de grande consommation). Il nous a confié que, grâce notamment à sa position stratégique, sa stabilité politique, ses infrastructures et son environnement réglementaire flexible et attractif, le Maroc est devenu un hub continental et mondial pour les investissements directs étrangers (IDE).
En 2023, les recettes issues des IDE au Maroc ont atteint 32,5 MMDH, un montant similaire à celui de 2021, après avoir culminé à 39,6 milliards en 2022.
Concernant l’origine de ces investissements, la France occupe la première place parmi les pays investisseurs dans le Royaume, suivie par le Luxembourg, l’Espagne, les Émirats Arabes Unis, le Royaume-Uni et les États-Unis. Ensemble, ces six pays représentent plus de 70% du total des recettes d’IDE au Maroc en 2023. Rassurant.
Hicham Bennani / Les Inspirations ÉCO
