Edito. Merci qui ?
La réforme de l’impôt sur le revenu (IR), introduite par la Loi de finances 2025, vise à réduire la pression fiscale et à améliorer le pouvoir d’achat des contribuables marocains. Elle revoit les tranches d’imposition et baisse certains taux, touchant toutes les catégories de revenus.
Pour les petits revenus, le relèvement de la première tranche exonérée à 40.000 dirhams est un vrai soulagement. Par exemple, un salarié gagnant 6.000 dirhams par mois verra son revenu annuel augmenter de 2.000 dirhams, une aide précieuse pour les dépenses quotidiennes.
La classe moyenne bénéficie, elle aussi, de cette réforme. À titre d’exemple, un contribuable ayant un salaire mensuel de 10.000 dirhams gagnera jusqu’à 4.800 dirhams par an. Une somme qui pourra servir à l’éducation ou à l’épargne.
Les hauts revenus profitent également de cette réduction. Un professionnel libéral, déclarant 300.000 dirhams par an, réalisera une économie d’environ 6.000 dirhams, un coup de pouce qui pourrait encourager l’investissement. Mais comme toute réforme, celle-ci divise.
Certains estiment qu’elle avantage les plus riches, alors que d’autres pensent qu’elle aurait dû inclure des mesures sociales plus fortes. L’impact réel de cette mesure sur l’économie et le quotidien des Marocains sera observé de près.
Hicham Bennani / Les Inspirations ÉCO