Economie nationale post-Covid : respect aux entreprises marocaines
En dépit des séquelles de la crise sanitaire et des nouveaux défis qu’elle a imposés au tissu entrepreneurial, et à l’économie nationale de manière générale, nos entrepreneurs s’accrochent. Et nous ne parlons pas ici des grandes structures, mais de ces bonnes vieilles PME qui combattent la conjoncture au quotidien. Après deux années de Covid, et au nom de l’effort de relance, nous assistons à une belle montée en régime dans nombre d’activités. Regardons, s’il est besoin d’illustrer ce propos, comment l’expérience de la préférence nationale dans les marchés publics est en train de donner des résultats probants.
En effet, ce sont, par exemple, des entreprises marocaines qui ont réussi à livrer haut la main trois grands projets de tunnels, dans trois villes différentes, conformément à des deadlines exigeants et selon des standards de qualité et de sécurité élevés.
Des entreprises marocaines, il en gravite aussi aujourd’hui au sein des méga écosystèmes industriels, offrant des prestations qui n’ont rien à envier en qualité ou en innovation à ce que propose le marché international. Le digital, l’IT, le conseil, la formation… le marché national foisonne d’énergie entrepreneuriale.
Elles ne sont pas forcément des structures «cotées» sur la place internationale et ne disposent pas non plus de capitaux et de fonds de roulement à six et sept chiffres, mais elles tiennent bon. Et ce, en dépit de la crise, de la bureaucratie, des clichés, des délais de paiement, … autant de contraintes qui, dans le fond, attisent davantage leur rage de grandir.
Et ce qui force le respect, c’est que la majeure partie du temps, ces entreprises-là ne listent pas de doléances et ne sollicitent pas de dérogations particulières. Tout ce qu’elles souhaitent, c’est préserver leurs business et étoffer leurs portefeuilles dans une conjoncture économique pour le moins ingrate.
Meriem Allam / Les Inspirations ÉCO