Opinions

Dima Maghrib

«Je ne suis pas franco-marocain. Je suis immigré en France et je suis marocain. J’aime la France profondément, comme un immigré aime la France et comme beaucoup d’immigrés aiment la France et la respectent». Ce sont les mots de Gad Elmaleh lorsqu’une journaliste lui demande s’il est tiraillé entre la France et le Maroc. La séquence, qui a ému les Marocains, a fait le tour de la Toile. Ce n’est pas la première fois que Gad Elmaleh, qui est né et a grandi à Casablanca, clame haut et fort son amour pour sa terre natale. Lorsque l’équipe nationale de football rencontrait les Bleus en demi-finale de la Coupe du monde, il avait clairement annoncé son soutien indéfectible aux Lions de l’Atlas. L’humoriste n’a jamais eu de problèmes identitaires. Il sait d’où il vient et qui il est. Sans jamais faire de politique politicienne, il a toujours su, habilement, passer des messages forts en faveur du peuple marocain et de son Souverain.

«Je suis Marocain, Bidaoui et Casaoui», avait-il lancé en montrant son passeport marocain sur instagram.

Il avait également arboré le drapeau national à l’occasion de l’anniversaire de la Marche verte. Gad, qui se dit investi d’une mission, celle d’aider son pays, est un véritable ambassadeur du Royaume.

Avec des mots simples, il a fait une mise au point qui remet nos détracteurs à leur place. Comme il l’a si bien dit, l’heure n’est pas au débat. Une semaine après le drame d’Al Haouz, ce sont la solidarité, les dons et le recueillement qui s’imposent. Un avenir meilleur pour les rescapés du séisme, c’est le souhait de tous les donateurs à travers le Royaume. La somme affichée ce lundi sur le compteur du Fonds 126 en témoigne.

Hicham Bennani / Les Inspirations ÉCO


whatsapp Recevez les actualités économiques récentes sur votre WhatsApp

Évolution des prix des fruits et légumes à Casablanca



Rejoignez LesEco.ma et recevez nos newsletters



Bouton retour en haut de la page