Opinions

Carences

Nos routes continuent à faire des morts jour après jour. Le nombre d’accidents mortels est en continuelle augmentation. L’excès de vitesse est, à l’évidence, l’une des principales causes de cette accidentalité galopante. Malgré les efforts de sensibilisation et les sanctions infligées, la situation reste donc alarmante.

La Cour des comptes vient d’ailleurs de dévoiler, dans son rapport annuel au titre de l’année 2021, des insuffisances dans la gestion du système de constatation des infractions par les radars fixes. C’est justement là où le bât blesse puisque ces carences constituent une limite à l’impact du dispositif sur le changement de comportement des usagers de la route. Les magistrats de la Cour constatent des retards dans les traitements et des différences au niveau des bases de données des systèmes d’information.

Ce qui rend ces mesures tout bonnement inefficaces. En cause, un manque d’actualisation et d’adéquation du cadre stratégique, une intervention limitée des comités chargés de la sécurité routière, ainsi qu’une non-intégration des SI concernés par le traitement des infractions constatées. Et ce n’est pas tout ! Le taux de rejet, qui atteint 39% du total des infractions, soit 6,69 millions, est anormalement élevé. Il conviendra donc de travailler sur l’amélioration de la qualité des équipements installés pour permettre une meilleure identification du contrevenant.

La mise à niveau de la stratégie nationale de la sécurité routière, en cohérence avec le plan mondial de la sécurité routière (2021-2030) et le renforcement du rôle des comités chargés de ce volet, sont aussi nécessaires. La mise à niveau des radars en vue de réduire le taux de rejet des infractions, aussi. Et maintenant, au travail !

Moulay Ahmed Belghiti / Les Inspirations ÉCO


whatsapp Recevez les actualités économiques récentes sur votre WhatsApp

Évolution des prix des fruits et légumes à Casablanca



Rejoignez LesEco.ma et recevez nos newsletters



Bouton retour en haut de la page