Opinions

À l’ère de la co-construction

Il faut admettre ce qui doit l’être : les réunions que tient le tandem sortant-candidat à la présidence de la CGEM, depuis quelques jours, avec les différentes branches d’activité, ne peuvent être que bénéfiques. L’intérêt réside, en effet, dans le fait de collecter les doléances de chacun des secteurs rencontrés, de sonder ses attentes et de voir dans quelle mesure leurs contraintes peuvent être prises en main au cours du prochain mandat.

Prochain mandat, car rappelons-le, une seule candidature à la présidence de la confédération patronale a été exprimée pour l’instant. Concrètement, la montée en gamme, désormais imposée par la conjoncture, on ne peut exclure le secteur privé, qui devra non plus seulement attendre les solutions à ses contraintes, mais aussi contribuer à leur conception.

À l’ère de la co-construction, le patronat est bien conscient de cet état de fait et a, par ailleurs, déjà fait des pas dans ce sens. Mais, aujourd’hui, le crescendo doit être activé au plus vite au nom de l’objectif de croissance. Il a bien été expliqué que ces prises de contact avec les différentes fédérations sectorielles permettront de construire un canevas de points à discuter avec le gouvernement. Bien sûr, il ne s’agira pas de jouer le rôle de caisse de résonnance, mais de confectionner des plans d’action sectoriels, à la fois visionnaires et lucides, pour remédier aux multiples contraintes car, ne l’oublions pas, les opérateurs eux-mêmes sont une partie-clé de la solution.

Meriem Allam / Les Inspirations ÉCO


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