Maroc

Une question de volonté

L’accès à la commande publique n’est pas uniquement lié aux avancées règlementaires. Voir le sujet sous l’angle de la pratique et du concret permet de relever les véritables dysfonctionnements qui minent   l’accès des TPME à la commande publique. Si les budgets des différentes lois de finances annoncent un montant des investissements publics, les opérateurs peinent à relever ces mêmes budgets sur le terrain affirmant mêmes que ceux utilisés ne correspondent pas réellement à ceux annoncés. Plus globalement cette démarche de lecture permet de relever, un frein qu’il convient de mettre en exergue : celui du facteur humain. Ce dernier se traduit principalement sur le volet administratif notamment par une lenteur sur laquelle les opérateurs sont presque unanimes. Il y a dans notre pays un réel problème de lenteur administrative et dans le cas précis des marchés publics il plombe l’activité des entreprises avec tous les impacts collatéraux que cela peut engendrer. Certaines administrations présentent encore des délais de validation, parfois essentiellement liées à la signature d’un responsable et qui peut prendre plus de deux mois. Par meilleurs, d’autres administration montrent l’exemple à l’instar du ministère de la Justice ou encore de certaines wilayas présentant des délais de validation record et une parfaite fluidité des procédures. C’est là la preuve concrète, par A+B qu’avec une meilleure approche organisationnelle et des efforts fournis pour améliorer les délais de réponses peuvent il est possible d’être exemplaires. Il s’agit parfois d’une simple question de volonté.


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