Séance mensuelle : Les relations avec l’UE inquiètent les conseillers
La gouvernance régionale des projets de développement des zones rurales et montagneuses ainsi que les rapports avec L’UE seront à l’ordre du jour de la séance mensuelle relative à la politique générale du gouvernement.
Après avoir privilégié dans un premier temps la thématique de la création des richesses, les présidents des groupes parlementaires au sein de la Chambre des conseillers ont opté pour une double thématique à l’occasion de la séance mensuelle d’interpellation du chef du gouvernement. Les conseillers ont finalement favorisé la question du développement rural avec un état des lieux sur les programmes qui ont été initiés et concernent les aspects liés aux infrastructures ainsi que sur les programmes déclinés au niveau régional.
À l’ordre du jour du débat figure surtout l’impact de l’appui des populations cibles visant à améliorer leurs revenus, parallèlement à la mise en place de chaînes de valeur basées sur la biodiversité, la gestion durable et la diversification de l’économie locale. Les conseillers cherchent aussi à obtenir plus de détails sur l’évolution du taux de pauvreté dans les zones montagneuses, qui enregistrent à quelques exceptions prêts les plus fortes moyennes au niveau national.
En plus des problèmes liés à l’économie de l’eau, les principaux problèmes qui affectent le développement des zones de montagne restent dépendants du faible niveau des équipements en infrastructures de base, qui sont de surcroît parfois inexistantes et aggravées par la non valorisation des agricultures vivrières. Le 2e volet de la séance sera réservé aux relations avec l’UE.
Les membres de la 2e instance législative s’attendent à des réponses claires au sujet des implications du climat tendu entre les deux parties, dont le sujet de l’accord agricole reste le principal point de désaccord. Le chef du gouvernement devra aussi indiquer quelques pistes pour un retour de confiance et un rétablissement des bonnes relations, en dépit de l’orientation de la diversification des partenaires dans laquelle la diplomatie marocaine semble s’inscrire de manière irréversible.