Recherche ét développement : La 2e édition du GAIB à Yamoussoukro
L’événement, dont la cérémonie d’ouverture sera rehaussée par la présence de plusieurs ministres, déroulera un programme riche en conférences, tables rondes, signatures de conventions de partenariats multiformes et concours pour primer les meilleures startups et innovations vertes.
L’ Institut marocain de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN) et ses partenaires du Green Africa Innovation Network (GAIN) mettent le turbo pour activer leur réseau. La semaine prochaine, précisément les mardi 26 et mercredi 27 juin, ils organisent la seconde édition du Green Africa Innovation Booster (GAIB) à Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire. Un événement international de deux jours qui vise à rapprocher les chercheurs, les startups et les industriels d’Afrique et d’ailleurs du secteur de l’innovation en énergie durable. Pendant 48 heures, le GAIB réunira plus de 100 startups qui viendront des quatre coins du monde pour présenter leurs innovations révolutionnaires dans les domaines des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique, des réseaux intelligents et de la mobilité durable, ce qui leur permettra de gagner en notoriété et d’avoir accès à de futurs partenariats et colla- borations. Développer l’écosystème de l’innovation verte en Afrique
En effet, les meilleures startups et innovations y seront primées par un jury international dans le cadre du concours dénommé Green Africa Innovation Contest, qui clôturera le GAIB dans l’après-midi du mercredi 27 juin. Les trois meilleures startups recevront des prix de 8.000, 6.000 et 4.000 dollars respectivement. Le meilleur projet de recherche et développement sera récompensé à hauteur de 5.000 dollars. La meilleure thèse de doctorat obtiendra une prime de 3.000 dollars. Auparavant, le GAIB, dont la cérémonie d’ouverture sera rehaussée par la présence de plusieurs ministres, aura déroulé un programme riche en conférences, tables rondes et signatures de conventions de partenariats multiformes. C’est ainsi que, tout de suite après l’ouverture, le ton sera donné à travers une série de signatures d’accords parmi lesquels l’accueil de nouveaux membres au GAIN (voir encadré), des conventions portant sur la mise en place de projets pilotes de recherche entre les membres du GAIN et un accord de collaboration pour la création d’une plateforme régionale de recherche. Ce projet, dénommé Green Energy Park MCI et basé en Côte d’Ivoire, va regrouper plusieurs plateformes de test, de validation et d’optimisation de composants solaires (Regional Testing Center – RTC) similaires à la plateforme de test installée au Green Energy Park à Benguerir et dont le but sera de tester et de comparer le comportement des technologies solaires dans des conditions climatiques différentes avec des bancs de test similaires afin d’adapter ces technologies aux différents contextes climatiques africains. Il sera géré par le partenaire local du GAIN, en l’occurrence l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INPHB), principal organisateur du 2e GAIB aux côtés de l’IRESEN. Les délégations ministérielles visiteront ensuite l’Africa Green Tech Village, l’espace d’exposition où une centaine de startups innovantes dans le domaine des énergies renouvelables viendront présenter leurs trouvailles. Quant aux conférences, leur coup d’envoi sera donné à travers une table ronde ministérielle qui s’interrogera sur la manière de promouvoir la recherche et l’innovation verte en Afrique. Cette conférence sera suivie de plusieurs sessions sur l’écosystème de l’innovation verte en Afrique, l’incubation de porteurs de projets innovants en Afrique et la présentation de success stories.
De nouveaux membres intègrent le GAIN
À l’occasion du 2e GAIB, de nouveaux membres vont intégrer le Green Africa Innovation Network (GAIN). Il s’agit de centres de recherche du Nigeria, du Togo, des Comores, du Niger et de Guinée. Rappelons que le GAIN est un réseau d’acteurs dans le domaine de la formation et de la recherche et développement en énergies renouvelables en Afrique, dont le but est de promouvoir les échanges scientifiques et techniques et de faciliter la réalisation conjointe de projets de formation, de recherche et développement et d’innovation dans le domaine des énergies renouvelables. Sont notamment partenaires fondateurs du GAIN l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN), l’Université Mohammed VI Polytechnique de Benguerir – (UM6P), l’Université Euro-méditerranéenne de Fès (UEMF), l’Université Cadi Ayyad de Marrakech (UCA), l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro (INPHB), l’Agence des énergies renouvelables du Mali (AER), l’Académie des sciences, arts et lettres du Bénin, le Réseau africain pour l’énergie solaire (ANSOLE), le Centre d’incubation et de développement d’entreprises innovantes du Sénégal et l’Université de Ouagadougou au Burkina Faso.
