Potentiel confirmé
Malgré les difficultés auxquelles fait face le secteur bancaire marocain, cette valeur reste intéressante.
Malgré une conjoncture difficile liée au secteur bancaire, suite à la baisse de la demande pour le crédit, notamment sur le segment immobilier, des valeurs bancaires sont intéressantes. Les analystes de CFG Research maintiennent, ainsi, leur recommandation à l’achat de la valeur Attijariwafa bank (AWB). Ces derniers anticipent un cours cible pour la valeur de 385DH, sur la base d’un cours de 345DH, ce qui représente un upside du titre de près de 13%. CFG Research conforte sa recommandation par le fait qu’AWB dispose de l’une des structures de revenus les plus diversifiées du secteur.
Les analystes de CFG se basent sur leurs prévisions liées à l’activité de la banque marocaine, car en effet ceux-ci tablent sur une poursuite de la croissance des dépôts consolidés avec des progressions respectives de 5,2% et 5,7% pour l’année 2016 et 2017. Pareillement pour les activités de marché, attendues à la hausse par CFG Research du fait de l’amélioration de la marge d’intérêt. Ceux-ci anticipent un Produit net bancaire en progression de 4,7% et 2,9% pour respectivement les années 2016 et 2017.
En termes de prévisions toujours, CFG prévoit une amélioration du coefficient d’exploitation à 45,5% pour 2016, avec un coût du risque consolidé à 2, 246MMDH, soit une légère hausse de 1,3% par rapport à 2015. Notons qu’en 2015, le coût du risque a considérablement baissé de -27% à 2,2MMDH. Au final, CFG Research a révisé ses estimations de RNPG à 4,77MMDH en 2016, soient des ROE et ROA de 12,4% et 1,33% respectivement contre 12,4% et 1,30% en 2014. Ainsi, CFG recommande la valeur bancaire à l’achat.
Conjoncture globale
Au niveau national plus globalement, la majorité des analystes s’attendent à une poursuite de la progression des dépôts à un rythme supérieur à celui des crédits, pour une croissance de dépôt avoisinant les 5% en 2016, pour AWB. Au niveau des filiales à l’international, CFG s’attend à une croissance des dépôts à 5,6% pour l’année en cours, avec un rythme de progression de 8% en 2016 et 2017, pour le marché d’Afrique subsaharienne dans son ensemble. Pour ce qui est des filiales en Tunisie, celles-ci subiront la baisse de la croissance des dépôts de 7% à 3% en 2016. Déjà, ces derniers ont connu une stagnation sur les deux premiers mois de l’année conjuguée à la dégradation des réserves de changes suite à une forte contraction des recettes touristiques.
