Maroc

Lutte contre la radicalisation en ligne : lancement d’une formation dédiée

Lancée en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et l’Ambassade du Japon au Maroc, cette formation s’inscrit dans le cadre des formations menées par la Rabita Mohammadia des Oulémas au profit des journalistes, des représentants de la société civile et des jeunes.

La Rabita Mohammadia des Oulémas a lancé, jeudi dernier à Rabat, un atelier de formation dans le cadre du projet de «lutte contre la radicalisation en ligne des jeunes au Maroc».Lancé en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et l’Ambassade du Japon au Maroc, cet atelier s’inscrit dans le cadre des formations menées par la Rabita Mohammadia des Oulémas au profit des journalistes, des représentants de la société civile et des jeunes.

Ces formations visent à approfondir les connaissances des participants sur les risques liés aux contenus de la radicalisation en ligne, à renforcer leurs compétences à identifier les discours de haine et à promouvoir les discours alternatifs. Ce sont 40 jeunes, impliqués dans des initiatives de la société civile, qui seront formés durant trois jours afin de devenir eux-mêmes des éducateurs pairs. Le secrétaire général de la Rabita, Ahmed Abbadi, a affirmé que cet atelier est une évaluation du projet de «lutte contre la radicalisation en ligne». Il s’agit aussi de protéger les jeunes contre les effets néfastes d’internet et des réseaux numériques. Ces ateliers s’articulent autour de trois axes principaux, à savoir «l’autonomisation intellectuelle» pour renforcer les capacités d’»analyse, de sélection, de comparaison et de bonne compréhension de la religion» et maintenir les projets authentiques des jeunes qui portent leurs rêves et leurs objectifs, tout en veillant à ce que ces projets soient basés sur le côté émotionnel et créatif, a-t-il détaillé. Le deuxième axe est lié à la dimension émotionnelle dans laquelle résident toutes les formes de créativité, a ajouté Abbadi, expliquant que «si les capacités créatives des jeunes sont libérées, ils passeront de simples consommateurs de contenus numériques à de véritables influenceurs capables d’identifier et lutter contre les discours extrémistes et haineux». Le troisième axe concerne le volet technique qui assure l’utilisation optimale des outils numériques et techniques en vue que les propositions et contenus produits par ces jeunes sur les réseaux sociaux soient attractifs, professionnels et créatifs, a-t-il indiqué. Le projet de «lutte contre la radicalisation en ligne des jeunes au Maroc» est intégralement financé par le gouvernement japonais. À terme, les formations bénéficieront à 120 personnes.

Sami Nemli / Les Inspirations Éco


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