Le prestigieux classement des universités «Times Higher Education» 2019 vient d’être publié. Comme prévu, les États-Unis et le Royaume-Uni caracolent au sommet. Deux universités marocaines s’y distinguent.
L’Organisme mondial de classement des universités «Times Higher Education» a dévoilé son classement mondial de l’année 2019 par domaines de connaissances. Deux universités marocaines figurent dans ce prestigieux classement. Il s’agit de l’Université Mohammed V de Rabat et l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès.
Le Maroc dans le classement
La première université s’est distinguée par sa présence simultanée dans trois domaines, et avec de très bon scores réalisés, à savoir dans le domaine des «Sciences de la santé et cliniques» elle a été classée parmi les 300 meilleures universités du monde. «Pour la catégorie Sciences de la vie, elle est parmi les 600 meilleures universités. Dans le domaine des «Sciences physiques», l’université figure parmi les 800 meilleures universités mondiales. C’est la première fois qu’une université marocaine émerge simultanément dans trois domaines de la connaissance en atteignant des scores très avancés, notamment dans le domaine des «sciences de la santé et cliniques», est-il indiqué. En ce qui concerne l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès, a progressé par rapport aux résultats de 2018. Il s’est taillé une place parmi les 800 meilleures universités du monde, après avoir été l’an dernier dans la catégorie des 1.000 universités distinctes. En ce qui concerne le classement par domaine de connaissance, l’Université de Sidi Mohamed Ben Abdellah a été classée parmi les 400 meilleures universités du monde dans le domaine des «sciences de la santé et de l’hôpital».
Les établissements français en progrès
En tout cas, si les pays anglo-saxons, États-Unis et Royaume-Uni sont toujours leaders dans ce classement mondial, on constate de nets progrès côté établissements français avec pour la première fois depuis longtemps une université française qui figure dans le top 50 mondial. En effet, pas moins de 34 établissements français figurent dans le palmarès anglais, soit trois de plus que l’édition précédente de 2018. C’est PSL (Paris Sciences et Lettres) qui se positionne au sommet des universités françaises à la 41ème place. Arrive ensuite l’université de la Sorbonne (fusion de l’université Paris-Sorbonne avec Pierre-et-Marie-Curie) qui se hisse à la 73e place contre la 123e place l’an dernier. Enfin, vient l’École polytechnique qui passe de la 115e à la 108ème place cette année. Notez aussi que 4 établissements français font leur entrée dans le classement Times Higher Education, il s’agit de l’IMT Atlantique, Centrale Nantes, l’université Rennes 1 et l’université de Normandie.
Les États-Unis leaders… mais pas premiers
Par ailleurs, les États-Unis dominent incontestablement ce classement puisque 16 universités américaines figurent dans le top 20. Seulement, les deux premières universités mondiales sont britanniques : il s’agit de University of Oxford en 1ère position suivie par University of Cambridge ; Stanford University (USA) arrive quant à elle en 3ème position. Le seul pays non-anglophone à figurer dans le lot des 20 premiers établissements mondiaux est la Suisse avec ETH Zurich qui arrive en 11ème position. La Suisse qui fait désormais office de bon élève en matière d’enseignement supérieur puisque l’école suisse Saint Gall a terminé récemment en tête du classement Financial Times des meilleurs Masters de Management. Globalement, on constate une stagnation des universités américaines et européennes dans un contexte de concurrence de plus en plus accru puisque de plus en plus d’universités chinoises et japonaises figurent dans ce classement mondial.
Vous avez dit Times Higher Education ?
Inutile de dire que les professionnels de l’enseignement supérieur attendent toujours ce palmarès avec appréhension. La classification «Times Higher Education» concerne l’évaluation de 1.000 universités et établissements rattachés à travers le monde. Il s’articule autour de 11 domaines de la connaissance, à savoir les « arts et sciences humaines », les « sciences de l’éducation », le « droit », les « sciences sociales », « l’économie », « l’administration des affaires », la « psychologie », les « sciences de la santé et cliniques », « l’informatique », le « génie et technologie », les « sciences de la vie » et les « sciences physiques ». Il étudie par ailleurs une multitude d’indicateurs de qualité couvrant tous les domaines d’intervention des universités, tant sur le plan de l’enseignement universitaire, de la recherche scientifique, des citations, des sources d’autofinancement en provenance du monde industriel, que de la visibilité internationale.
