Maroc

Les mamans des Lions de l’Atlas : entre grâce et châtiment

Les joueurs les plus réputés de l’équipe nationale de football, qui nous sont venus de clubs européens historiques, le doivent au choix de leurs mères.

C’est le cas de Hakim Ziyech, Ryan Mmaee, Samy Mmaee, Achraf Hakimi et d’autres encore, moins médiatisés que nos stars mondiales. Et c’est le cas de Achraf Hakimi, qui évolue aux côtés de Lionel Messi, Neymar Jr et surtout Kilyan Mbappé.

Bien sûr, tous ont eu affaire aux agents et aussi aux prospecteurs professionnels de la Fédération royale marocaine de football, éparpillés partout en Europe, en France, en Belgique, en Espagne, aux Pays-Bas, en Italie… Mais sans les mamans, il aurait été quasiment impossible de convaincre ces joueurs de dire oui au pays des ancêtres. Pour porter le maillot du Maroc et laisser tomber celui de grands clubs, l’Ajax, le Barça et autres Bayern de Munich, Borussia Dortmund…

L’écrivain Fouad Laroui, enseignant à Amsterdam, a toujours impliqué les joueurs marocains, dans le contexte hollandais , «local», en y apportant une lecture historico-psycho-sociologique et autre esthétique ! Car on ne peut vivre et voir le jour au pays de Van Gogh, sans en être marqué, même inconsciemment. Surtout quand on parle la langue du pays d’adoption, le néerlandais, après avoir rompu avec celle du pays d’origine.

Dans un pays, la Hollande, qui a longtemps tenu tête à l’extrémisme et qui ne fait pas de l’immigration un problème «Civilisationnel» ou de «Grand Remplacement» et prêche la «Remigration».

Pour ceux qui ont suivi l’évolution du recours aux godasses marocaines d’Europe, qu’on peut ramener à la génération Mustapha Hadji, début 90, les décideurs, dont Driss Bamous et Housni Benslimane, ont privilégié le joueur marocain d’Europe, formé dans des centres professionnels.

Mais dans le cadre d’un brassage, avec les locaux, de moins en moins nombreux jusqu’à ce que la balance penche du côté des joueurs de la diaspora. Et dans ce parcours, outre la dimension existentielle de l’intégration, voire de l’assimilation, on retiendra le rôle majeur des parents et particulièrement des mamans.
Qui mettent leur bénédiction en jeu, entre «Sakht» et «Rda»! (Grâce et châtiment !).

Belaid Bouimid / Les Inspirations ÉCO


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