Maroc

La police espagnole loue les efforts du Maroc

Le chef de la police espagnole a reconnu l’apport du Maroc pour le maintien de la sécurité au niveau des frontières et a encensé la coopération maroco-espagnole dans le domaine de la sécurité.

Les relations entre le Maroc et l’Espagne sont au beau fixe, du moins sur le volet sécuritaire. Lors d’une visite à Mélilia, Ignacio Cosido, directeur général de la police espagnole, a encensé la coopération entre Rabat et Madrid en matière de lutte contre le terrorisme, de trafic de drogue et de contrôle des flux migratoires. Le policier en chef espagnol n’a pas tari d’éloges sur le rôle du Maroc dans le maintien de la sécurité au niveau des frontières.

À cet effet, Cosido a estimé que «nous avons une frontière terrestre à Mélilia complexe, l’une des plus fréquentées au monde quotidiennement, que ce soit au niveau du trafic de véhicules ou de personnes, et malgré cela c’est l’une des plus sûres au monde», s’est réjoui le chef de la police espagnole. Selon Cosido, la réussite dans la gestion de cette frontière n’aurait pas été possible sans la collaboration du Maroc. «Je veux le mettre en valeur et faire part de ma gratitude encore une fois. Il existe une excellente coopération avec le Maroc», a-t-il reconnu lors de sa visite à Mélilia, mercredi. À cet égard, le responsable sécuritaire ibérique a souligné que les deux pays disposent d’équipes conjointes de lutte contre le terrorisme et a aussi relevé les échanges permanents d’informations entre les deux gouvernements.

Le plus haut responsable de la police espagnole a souligné que grâce à cette collaboration maroco-espagnole, le centre d’accueil temporaire des migrants de Mélilia a vu baisser le nombre des migrants qui y sont logés, passant de 2.000 à 500 actuellement. De fait, et au vu du succès de ce modèle de coopération entre Rabat et Madrid, les deux pays envisagent d’exporter leur expérience en matière de coopération, sur le plan sécuritaire, dans les pays du Sahel. Il est même question de mener des actions conjointes pour anticiper les menaces terroristes et d’impliquer les pays voisins dans cette lutte.

Sur un autre registre, Cosido est revenu sur le projet d’installation de frontière intelligente à Mélilia. À cet effet, il a souligné que le département en charge de ce dossier travaille pour lancer les appels d’offres relatifs à cet ambitieux projet, durant cette année. L’objectif des autorités espagnoles est de voir cette nouvelle génération de frontière entrer en service courant 2017. Comme nous l’avons déjà annoncé dans une édition précédente, cette frontière dite intelligente devrait permettre davantage de fluidité et une meilleure sécurité des deux passages frontaliers (Beni Ansar et Ferhana) où ce système sera implanté.

Toutefois, et au vu du coût exorbitant du projet, entre 6 et 7 millions d’euros, il sera d’abord mis en service au poste de Beni-Ansar. Le nouveau système de contrôle douanier se base sur une reconnaissance biométrique faciale des voyageurs, désirant de leur propre volonté adhérer à ce registre pour pouvoir se déplacer de manière plus fluide entre les deux frontières.



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