Maroc

Innodays, ou l’innovation en question

L’école Adalia a tenu la 2e édition des Innodays autour de l’entrepreneuriat et de l’innovation. L’événement a aussi été une occasion de rencontre entre divers institutionnels et opérateurs privés en vue de lancer des projets dans une logique de «cluster».

L’innovation, la soutenabilité, la durabilité mais surtout la relation entre les trois concepts qui ont fait l’objet de conférences et ateliers lors des Innodays 2016, organisés par Adalia mardi 27 septembre. La relation entre ces trois concepts, Grégory Gueneau, co-fondateur et président-directeur général d’Adalia School of Business, est si forte que «l’innovation ne va pas sans un positionnement durable». Une vision partagée par Ilyas Azzioui, directeur général à INERA/CNRST qui explique que «l’innovation lorsqu’elle est orientée vers la préservation des ressources permet non seulement l’optimisation de la valeur de celles-ci, mais également d’augmenter la productivité».

Appuyant la première proposition d’Azzioui, Alon Rozen, doyen et professeur associé à l’École des ponts Business School, a rappelé que les frontières de l’innovation sont aujourd’hui repoussées à vitesse grand V. Une dynamique qui, pour lui, est le fruit de trois tendances de fond : la généralisation de la numérisation, la transdisciplinarité et la croissance exponentielle que connaissent notamment les hautes technologies. S’agissant de la productivité, Thanos Papadimitriou, professeur et coordonateur du Senior Executive à SDA Bocconi, est revenu sur les succès des entreprises spécialisées dans l’économie de partage telles que E-Bay et Uber. Des exemples à reproduire au Maroc, selon Gueneau. D’où la présence à la rencontre de Denis Gallot, trésorier d’IES (Association nationale des incubateurs de l’enseignement supérieur) et membre de l’InBIA (International Business Incubation Association) qui a détaillé les modalités de recrutement de startups, l’accompagnement de celles-ci à travers leur insertion dans l’écosystème et leur financement.

Cette initiative se trouve être en harmonie avec la stratégie nationale en matière d’innovation, laquelle a été décortiquée par Abdelmajid Iraqui, vice-président de la CGEM de la région Rabat-Salé-Kénitra. L’entrepreneur est entre autres revenu sur les axes stratégiques tels que la valorisation de la recherche et la valorisation des déchets. Des orientations qu’il a illustrées avec l’utilisation de 2.500 tonnes de déchets pneumatiques comme combustibles au profit des cimenteries au Maroc, mais aussi en évoquant l’exemple de l’usine Renault. Il convient de noter que la manifestation a réuni une centaine de personnes, 4 startups et 35 entreprises, notamment la Société d’aménagement Zenata, Casanet SA, Human Marketing Consulting, l’Agence Outremer, Maya Digital, Dial Technologies, Octo Technology Skatys et le Groupement des annonceurs du Maroc (GAM). 


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