Fès-Meknès : Laenser mobilise les forces vives de la région
La région attend toujours la finalisation du Schéma régional d’aménagement du territoire (SRAT) et du Programme de développement régional (PDR), qui sont considérés comme une feuille de route pour renforcer la politique régionale et booster sa compétitivité économique.
Touristique, agricole, industrielle, artisanale…la Région Fès-Meknès est toujours en quête de sa vocation et les responsables attendent toujours la finalisation du Schéma régional d’aménagement du territoire (SRAT) et du Programme de développement régional (PDR), qui sont considérés comme une feuille de route pour renforcer la politique régionale et booster sa compétitivité économique. C’est ce qui a été retenu de la présentation de Mohand Laenser, président du Conseil de la Région Fès-Meknès, lors d’une rencontre organisée dernièrement par l’Institut HEM de Fès sous le thème : «Quelle vision pour la Région Fès-Meknès». Pour lui, «la région doit chercher sa propre vocation et non pas calquer les expériences des autres villes». Malgré son enclavement, surtout avec son éloignement de la mer, la Région Fès-Meknès dispose d’une bonne connexion routière, ferroviaire et aérienne. Elle est aussi un carrefour de plusieurs régions et pôles de croissance. Lors de son intervention, le président de la région a souligné l’importance de s’engager dans la concrétisation de la régionalisation avancée. «L’espace idoine pour un développement harmonieux et durable, ce n’est ni la commune ni la province (trop petites), ni l’État (trop grand) mais un espace intermédiaire bien dimensionné, ce qui a conduit à revoir le découpage et le nombre de régions», rappelle Laenser.
En effet, la région doit être capable d’attirer des investissements, disposer de ressources humaines bien formées et avoir une stratégie clairement définie. Pour lui, «la convergence de l’ensemble des objectifs et des avantages, attendus de ce nouveau système de gouvernance territorial, devrait déboucher sur une amélioration du niveau et des conditions de vie du citoyen, amélioration qui est tributaire de la capacité de la région à produire des richesses». Il a rappelé également qu’attirer les investissements est l’affaire de tous (élus, institutionnels, opérateurs économiques, société civile…). «Nous avons besoin de créer des espaces de dialogue et de concertation entre ces différents acteurs pour une forte mobilisation et, peut-être, une plus grande agressivité pour mieux vendre notre région et arracher les meilleurs investissements», note le président de la région.