Maroc

Enseignement supérieur : Des dotations toujours insuffisantes

Les fonds étatiques prévus pour le département de l’Enseignement supérieur avoisinent 9,2 MMDH au cours de l’année 2017 en termes de dépenses de fonctionnement. Les dépenses d’investissement pour les années 2017 et 2018 totalisent 1,14 MMDH.

Le budget provisoire du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres traduit parfaitement le climat de la rentrée universitaire 2016-2017 marqué par l’absence de moyens budgétaires suffisants pour accompagner les mesures destinées à assurer une meilleure insertion des lauréats des instituts supérieurs dans le marché du travail. Les détails du budget prévisionnel qui a été entériné par les deux décrets relatifs à la marche des services publics montrent que l’ensemble des dotations qui seront débloquées au cours de cette année 2017 devront atteindre plus de 9,2 MMDH en termes de dépenses de fonctionnement, au moment où les charges portant sur les investissements pour les années 2017 et 2018 totalisent, quant à elles, 1,14 MMDH.

Le plan d’action à moyen terme, qui vise à faire du Maroc un hub régional dans le domaine de la recherche scientifique et de l’innovation semble par conséquent toujours en quête d’un financement adéquat qui lui permettra de réaliser les objectifs sur lesquels le gouvernement s’est engagé durant le mandat 2012-2016, avec une forte empreinte régionale des initiatives destinées à encourager les jeunes à atteindre le dernier échelon de la formation supérieure, à savoir le cycle doctoral. Le dernier diagnostic réalisé par l’Agence supérieure d’évaluation et d’assurance qualité montre que le nombre d’unités concernées s’établit actuellement à 125 établissements universitaires, 58 établissements de formation des cadres, dont 29 établissements ne relevant pas des universités et 212 établissements privés.

L’agence devra aussi boucler le volet relatif à l’examen et l’évaluation des filières de formation, en vue de l’obtention ou du renouvellement de l’accréditation, lesquelles sont actuellement au nombre de 2.000 filières accréditées pour le public et 400 filières accréditées pour le privé. À cela s’ajoute le droit de regard sur les activités des centres d’études doctorales qui sont aujourd’hui au nombre de 59 centres, l’évaluation de la recherche scientifique et de l’efficacité de ses 1.400 structures et l’évaluation des programmes et projets de coopération universitaire dans le domaine de la formation et de la recherche scientifique.   


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