Charte de l’investissement : la méthode Attijariwafa bank pour investir (Le Cercle des Éco)
L’investissement est un acte complexe qui nécessite un accompagnement de qualité pour minimiser les risques tout en maximisant les chances de succès. Zoom sur l’offre d’accompagnement d’Attijariwafa bank.
«Investir sans être accompagné, c’est comme naviguer en haute mer sans boussole ni carte». Autant dire que l’accompagnement est essentiel pour atteindre ses objectifs financiers. Investir, c’est prendre des risques. Mais avec un bon accompagnement, on peut minimiser ces risques et maximiser les chances de succès.
En effet, l’accompagnement est la clé de voûte de l’investissement. Il permet de bénéficier de l’expertise d’un professionnel, de comprendre les mécanismes du marché et d’investir en toute sécurité. C’est donc le chemin qui mène à la réussite de l’investissement. Il consiste en un suivi personnalisé, un conseil avisé et une expertise pointue. Tout ceci pour insister sur le fait que l’investissement est un art qui nécessite une connaissance approfondie du marché et des techniques d’analyse. Sans accompagnement, on peut facilement se perdre et faire des erreurs coûteuses. Et ce n’est pas parce que la nouvelle Charte de l’investissement annonce des évolutions majeures dans l’acte d’investir qu’il serait désormais possible de se passer des précieux conseils et de l’accompagnement d’experts. En la matière, l’approche du groupe Attijariwafa bank mérite d’être analysée.
Pour permettre aux investisseurs de mener à bien leurs projets, Attijariwafa bank les accompagne en leur offrant une assistance en matière d’études de marché, de montage de dossiers et de confection de business plans. Pour ce qui est de la transition écologique et énergétique, le groupe financier a clairement pris des engagements forts au Maroc, vu qu’il a développé une forte expertise dans ce domaine au cours de la dernière décennie.
Ainsi, la Banque de financement chez Attijariwafa bank suit de près les engagements pris par l’État pour le verdissement de l’économie marocaine. Selon Adel Barakat, directeur exécutif en charge de la Banque de financement, Attijariwafa bank a déjà financé quelque 2.000 MW en énergie renouvelable.
Rappelons que l’objectif que s’est fixé le Royaume est d’atteindre 52% de sources d’origine renouvelable dans le mix-énergétique d’ici 2030. Le sujet de la taxe carbone est également crucial pour les exportateurs nationaux, et la banque milite pour la sensibilisation des opérateurs importants et structurés afin de préparer l’échéance 2026, qui constitue en soi une nouvelle barrière tarifaire. Elle est d’ailleurs en train de structurer un fonds d’efficacité énergétique pour inciter à l’investissement dans ce domaine. Tout ceci pour mettre en exergue le fait que l’expertise du groupe est incontournable sur des sujets pointus, autant d’éléments clés à prendre en compte dans le choix de son accompagnateur.
Approches sectorielles et par parcours
L’institution financière a mis en place plusieurs parcours pour les investisseurs, notamment pour les Marocains du monde investisseurs, où un certain nombre de plateformes et de canaux sont offerts pour les accueillir et les informer sur les opportunités de business, ainsi que les mécanismes qu’offrent les programmes de l’État.
«Attijariwafa bank met également en relation ces investisseurs avec ses partenaires, tels que les CRI, les Chambres de commerce, les fédérations et les incubateurs», explique Karim Idrissi Kaitouni, directeur exécutif en charge du marché des entreprises au sein d’Attijariwafa bank.
Toujours dans cette même dynamique, la banque a développé une approche sectorielle qui met en avant un certain nombre de secteurs stratégiques, moteurs de la croissance économique du pays, tels que l’automobile, l’agro-business, la logistique et le textile. Autre chantier en cours de développement, visant cette fois-ci la fluidification du financement des chaînes d’approvisionnement, la Supply chain finance, destinée à accompagner les fournisseurs dont les structures sont fragiles. C’est ainsi que Attijariwafa bank est en cours de finalisation d’un service dans le cadre des écosystèmes donneurs d’ordre fournisseurs.
Joindre les efforts publics et privés sur des projets structurants
La problématique de l’eau est centrale au Maroc, et Attijariwafa bank salue le lancement du projet de la station de dessalement de Casablanca. Adel Barakat, directeur exécutif chargé de la Banque de financement chez Attijariwafa bank, souligne l’importance de joindre les efforts publics et privés sur des projets structurants pour assurer la sécurité hydrique et alimentaire du pays.
En effet, la production de denrées alimentaires est affectée par la problématique de l’eau, qui pèse sur les bassins agricoles. Ainsi, les équipes d’Attijariwafa bank ont la capacité de structurer des projets dans le cadre des PPP pour couvrir les projets de dessalement qui seront engagés par le Maroc, prospectant ainsi à l’international pour trouver des opérateurs susceptibles d’être intéressés.
Modeste Kouamé / Les Inspirations ÉCO