Maroc

Casablanca : Un nouveau projet pour le transport des viandes rouges

Le Conseil de la ville se réunit, mercredi 3 février, pour sa première session ordinaire de 2016. L’occasion de présenter les projets futurs de Casablanca, dont celui portant sur le service public de transport de viandes rouges.

De nouveaux projets et services publics seront créés à Casablanca. Pour sa session ordinaire prévue ce mercredi 3 février, le Conseil de la ville s’attellera, en effet, sur le débat relatif à la création de nouveaux projets et services publics. Le maire, Abdelaziz El Omari, et ses équipes ont déjà planché sur la possibilité de concrétiser bon nombre de ces projets. Selon nos sources, tous les chantiers inscrits à l’ordre du jour de la première session ordinaire de 2016 auraient été validés par la nouvelle équipe dirigeante de la ville. Et à en croire ces mêmes sources, les vingt points inscrits à l’ordre du jour devraient être adoptés, sans difficulté, par les élus, lors de la prochaine séance. Parmi ces projets, figure notamment celui portant sur le service public de transport de viandes rouges. Ce nouveau service ainsi que cinq autres points ont été au centre des discussions au sein de la commission des services publics, des infrastructures et du patrimoine, en présence des techniciens et des services concernés par ce dossier au sein du conseil.

Lors de sa réunion de mardi 26 janvier, cette commission a adopté ce projet proposé par l’ancienne équipe de la mairie. Ce service devra améliorer les conditions de transport des viandes rouges dans la capitale économique, a-t-on souligné au sein de ladite commission. «La création d’un nouveau service de transport des viandes rouges à Casablanca a été adoptée par la commission, et devrait être validée lors de la session ordinaire», déclare Ahmed Benboujida, président de la Commission des services publics, des infrastructures et du patrimoine.

Et celui-ci d’ajouter, «après cette validation, la commune doit prendre toutes les mesures concernant la question des procédures juridiques pour le lancement effectif de l’entité devant gérer ce nouveau service public». Alors que la commission devait tenir sa réunion, mardi dernier, pour se pencher sur ce projet, les professionnels du Syndicat des chevillards de Casablanca avaient déjà une position bien tranchée sur le sujet. Abdelaali Ramou, SG du Syndicat des chevillards, ne mâche pas ses mots: «Les professionnels n’ont pas été consultés. Il n’est pas normal que l’on confie ce service à une seule société qui en aura le monopole». Ramou ne manquera pas de souligner que «le dossier de la gestion des abattoirs de Casablanca est toujours entaché d’irrégularités». Il annonce que le Bureau régional des chevillards affiliés à l’UGEP reviendra à la charge dans les prochains jours pour faire entendre les doléances de ses membres. L’on apprend, à ce sujet, que ledit syndicat vient de demander une réunion avec le wali de la région Casablanca-Settat, Khalid Safir, et le DG régional de l’ONSSA, Abdellah Assouel. Objectif : débattre de ce dossier qui fait l’actualité depuis près de trois ans. «La société de développement local, Casa Prestation, était chargée après le départ des Turcs, de gérer les abattoirs de la capitale économique. Elle devait déjà procéder, durant l’année 2015, à la réhabilitation de cet établissement.

À ce jour, les abattoirs de Casablanca n’ont pas encore été agréés par l’ONSSA», déplore Abdelali Ramou.  Le sujet des investissements injectés par la société en charge de la gestion et de la réhabilitation de cet établissement est, depuis plus d’un an, critiqué par les professionnels. Des élus au Conseil assurent qu’à ce jour, aucun investissement n’a été engagé à ce niveau. «La société de développement local a supervisé le fonctionnement de cet établissement depuis maintenant une année, mais aucun investissement n’y a été engagé», souligne le président de la Commission des services publics, des infrastructures et du patrimoine. Une visite devrait être menée par cette commission, dans les prochains jours, pour s’enquérir des conditions de travail des professionnels au sein de ces abattoirs, d’après Benboujida.

Celui-ci précise : «l’un des points inscrits à l’ordre du jour de la session de ce mercredi 3 février est justement celui relatif à l’étude et l’adoption de la durée de la convention, signée avec cette SDL pour la gestion des abattoirs de Casablanca. Or, ce point, nous l’avons reporté au sein de la commission. Nous attendons donc que Casa Prestation présente son bilan pour sa première année de gestion. C’est sur la base de ce bilan que nous allons examiner et adopter ce point». Les détails de ce dossier et des autres points, inscrits au menu des discussions des élus, seront connus lors de la session ordinaire du Conseil.  



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