Maroc

Casablanca, premier test d’El Baraka à la tête de l’Istiqlal

La guerre des chefs embête le secrétaire général du parti de l’Istiqlal, Nizar El Baraka. Plusieurs membres du comité exécutif du parti se livrent une bataille sans merci pour s’adjuger le poste de coordinateur du parti de la Balance à Casablanca, et cela dépasse le SG du parti qui a du mal à se faire entendre. Résultat des courses : Nizar El Baraka ne sait plus où donner de la tête.

Lors de la période d’avant Congrès national du parti, des sources au sein du parti parlent de tractations avec les ténors de la composition istiqlalienne pour se joindre à El Baraka, quitte à leur promettre des postes au sein de son nouvel organigramme. Ralliés à sa cause, ces derniers veulent avoir leur «récompense» mais le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) ne pourra pas satisfaire tout le monde. Si certains ne voulaient que se débarrasser de Hamid Chabat, d’autres veulent avoir leur part du butin. Ce qui sème la discorde ces derniers jours au sein du parti d’Allal El Fassi est le poste de coordinateur de la région de Casablanca. Cette fonction était assurée jusque-là par Yasmina Badou mais sans résultats probants. Ses rivaux – ou détracteurs – lui collent les piètres résultats du parti dans les différentes circonscriptions de la ville, sans oublier l’investiture de l’homme du scandale du «17 milliards de centimes», Zine El Abidine Houass. 
Le SG du parti comptait sur un accord entre le trio Yasmina Badou, Fouad El Kadiri et Hassan Sentissi pour éviter cette bataille fratricide mais son pari était perdant. Les trois membres du comité exécutif ne ratent aucune occasion pour revendiquer le poste, ce qui rend El Baraka incapable de trancher.

Pour étouffer la crise, il propose de dispatcher en cinq régions réparties entre Karim Ghellab (Sbata Sidi Othmane), Yasmina Badou (Casa Anfa), Hassan Sentissi (Bernoussi Ain Sebbâ), Fouad El Kadiri (Ain Choc-Sidi Maârouf) et Naima Rebbaa (Hay Hassani). Pour se faire, El Baraka devra convaincre les inspecteurs du parti, toute une institution au sein de l’appareil istiqlalien. Leurs propositions ont force de loi, ce qui complique les manœuvres des SG de l’Istiqlal. Les inspecteurs ne sont pas favorables à une répartition de la ville et recommanderont au secrétaire général un candidat, et c’est à lui de clore le sujet.



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